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La France annonce d’importantes opérations anti-jihadistes au Mali

Des dizaines de djihadistes ont été tués ou faits prisonniers à la fois par la France au Mali dans plusieurs opérations distinctes. Lundi soir 2 novembre, l’état-major a convoqué une conférence de presse exceptionnelle pour annoncer un succès majeur de ses soldats, ceux réunis de la force « Barkhane » et « Sabre », ses opérations spéciales.

La ministre Florence Parly, en déplacement pendant deux jours au Sahel au Niger, et au Mali pour la première fois depuis coup d’État militaire qui a déposé le président Ibrahim Boubacar Keïta, « IBK », à Bamako, avait précédemment révélé l’une de ces opérations: « Action d’opportunité [portant] un coup dur porté à un groupe terroriste affilié à Al-Qaida ». Cet événement se serait terminé le vendredi 30 octobre, avec des frappes menées sur un groupe voyageant à moto, utilisant des drones armés, des chasseurs Mirage 2000, des hélicoptères et « Plusieurs dizaines de commandos au sol ».

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Succès tactique

L’opération s’est déroulée dans la région de Boulikessi, située à 280 kilomètres au nord de la capitale burkinabé Ouagadougou mais à l’intérieur du Mali, dans une zone de friction entre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al Qaida d’une part, et l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) de l’autre.

Une soixantaine de combattants étaient « Neutralisé » selon le personnel, soit « Le volume d’un katiba [unité] entier « , sous le mouvement Ansar-ul-Islam attaché au GSIM deEmir touareg Iyad Ag-Ghali. Cependant, il n’était pas la cible de l’opération, a-t-on déclaré lundi à Paris. « Pour moi, soldat, il reste l’ennemi numéro un », répondit le Monde récemment un haut responsable militaire, alors que les négociations menées par Bamako sous l’œil vigilant de Paris venaient d’aboutir, début octobre, à la libération de 200 combattants islamistes en échange de plusieurs otages, la leader de l’opposition malienne Soumaïla Cissé et trois occidentaux, dont la française Sophie Pétronin.

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« Si les autorités de transition maliennes ont réaffirmé leur engagement dans la lutte contre le terrorisme, ce succès tactique nous montre une fois de plus que les groupes terroristes ne peuvent pas agir en toute impunité face à nos forces »dit Mmoi Parly à l’Agence France-Presse (AFP). A Bamako, le ministre français a rencontré le colonel Assimi Goïta, l’homme qui a dirigé la junte dans les semaines qui ont suivi le putsch d’août, avant de devenir vice-président de la transition. Mmoi Parly devait également rencontrer le président de transition Bah N’Daw. « Nous ne pouvons pas dialoguer avec les groupes djihadistes qui n’ont pas renoncé à la lutte terroriste », a insisté Mmoi Parly selon les commentaires rapportés par l’AFP. «C’est la responsabilité des autorités maliennes, pas la nôtre, mais il est important d’échanger. « 

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Lothaire Hébert

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