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Arsenal entame MU / Premier League / J7 / MU-Arsenal (0-1) / SOFOOT.com

C’est fini: Arsenal n’est plus maudit parmi les grands. Victorieux à Old Trafford grâce à un penalty transformé par Pierre-Emerick Aubameyang, le Artilleurs ramener Manchester United à sa triste réalité: une tristesse sans nom, surtout dans la création offensive.


Modifié

Manchester United 0-1 Arsenal

Mais: Aubameyang (69e)

Quoi de mieux qu’un jour après Halloween pour enfin se débarrasser des fantômes du passé? Rappelant systématiquement leur palmarès cataclysmique parmi les ténors de la Premier League depuis trop longtemps, les joueurs d’Arsenal ont profité du déplacement vers un taulier qui n’est plus du genre à remettre les compteurs à zéro. Ce dimanche, dans le rôle des bonbons: Artilleurs. Dans celui de la mort: Manchester United. Et dans le malheureux costume de zombie: Paul Pogba. Pas à son avantage depuis le début de la rencontre, l’international français a définitivement coulé peu avant le 70e minute. Le moment choisi par Willian pour lancer Bellerín derrière la défense mancunienne. Le moment où Pogba a collé sa paire de Predator à la cheville du côté d’Arsenal dans la surface de réparation. Une offre que Pierre-Emerick Aubameyang ne refuse pas. Un pied plat-sécurité plus tard, l’homme aux initiales du compte d’épargne vient récompenser les efforts de son équipe et notamment d’un homme, Mikel Arteta. Excellent dans l’animation de son 3-4-3, l’Espagnol a donné une leçon de rythme et de coaching à un Ole Gunnar Solskjær aussi pâle que le jeu de son équipe. Au terme d’un match dont on était en droit d’attendre beaucoup mieux, les visiteurs ont mis fin à cinq ans d’impuissance parmi les grands joueurs d’outre-Manche. Et donner progressivement naissance à un collectif qui commence à avoir un bon visage. Comme les rookies Thomas Partey et Gabriel, impeccables ce dimanche.

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Super soupe d’Ole Gunnar

le Artilleurs En avaient-ils assez qu’on leur dise qu’ils n’ont pas rapporté mieux qu’un point lors d’une visite à un membre de la «Big Six» depuis 2015? Très possible. Est-ce la seule raison qui explique cette impression que les Londoniens survolent la rencontre dès le départ? Certainement pas. Terriblement mal à l’aise dans leur diamant 4-4-2 qui leur va comme un baggy à un danseur de ballet, les hommes d’Ole Gunnar Solskjær étouffent rapidement face au pressing offert par ceux de Mikel Arteta. Les premières minutes de la diables Rouges sont un ballet de ballons perdus, notamment dans l’axe, tandis que les visiteurs montrent les crocs, comme en témoigne cette boîte en règle de Gabriel sur Marcus Rashford. Beaucoup plus créatifs et mobiles, les coéquipiers d’un brillant Thomas Partey n’ont besoin que de quelques instants pour imaginer un premier beau mouvement. L’ancien Atlético sollicite Aubameyang sur le côté droit, dont la bonne passe en profondeur lance Saka, qui voit son centre détourné pour un corner par la défense adverse.

Secoués, mais pas en danger, les locaux se souviennent de notre existence à la vingtième minute. Seul homme en rouge capable de créer quelque chose dans ce premier acte, Marcus Rashford retrouve Greenwood au fond d’une passe lumineuse. Trop excentrique, le prodige mancunien ne peut déranger que timidement Leno. C’est tout ce que les amoureux de United devront manger. Un sacré régime. Le jeune demi-heure apporte quelques gouttes et une pluie de cartons. Monsieur la météo du jour, Mike Dean sanctionne successivement Fred, Holding puis Gabriel, mais ne veut pas plus que cela avec Aubameyang pour son tacle maladroit sur Bruno Fernandes. Enfin, le seul homme qui mérite une vraie sanction après ces 45 premières minutes en ressort indemne. Car malgré les excellents centres de Bellerín, d’abord pour Aubameyang, puis pour Saka, ni le Gabonais ni l’Anglais ne punissent Ole Gunnar Solskjær.

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L’énergie du désespoir

Un coup de spectacle. C’est ce que les joueurs de Manchester United ont proposé à leur retour des vestiaires. Comme faussement piqués par une première moitié indigne de leurs armoiries, les hommes d’OGS élèvent la voix. Pour cinq minutes. Il est temps pour Shaw d’envoyer un coup franc parfait à la tête de Maguire, qui ne bat pas assez le ballon. Le reste, c’est beaucoup de gaspillage et quelques bonnes idées. Comme ce puissant centre de Tierney, boxé par De Gea, ou cette frappe lourde de Partey, également repoussée par le gardien espagnol. Le 70e minute est donc celle du penalty, logique, transformé par Aubameyang. Peut-être moins clair, un autre aurait pu être sifflé pour un tacle de Gabriel sur Matić quelques minutes plus tard. Propre au premier coup d’œil, l’intervention du Brésilien prend la cheville du Serbe après un ralenti. Mais Mike Dean ne veut pas savoir, malgré la demande de Matić d’aller voir ce qui vient de se passer. De ce côté uni, il ne reste que l’énergie du désespoir. Ces cinq minutes où on envoie tout pour essayer d’obtenir un résultat. Et cela aurait bien pu porter ses fruits, si ce qui était sur le point d’être un Elneny CSC ne s’était pas écrasé sur le poste. Une dernière frappe de Matić rattrapée par Leno, et Manchester United fait ses valises. C’était Halloween, mais ce cauchemar dure un peu trop longtemps.

Manchester United (4-4-2): De Gea – Shaw, Maguire, Lindelöf, Wan-Bissaka – McTominay, Pogba, Fred (Matić, 61ee), Fernandes (Van de Beek, 75e) – Rashford, Greenwood (Cavani, 74 anse). Entraîneur: O. Solskjær.

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Arsenal (3-4-3): Leno – Tierney, Gabriel, Holding – Saka, Partey, Elneny, Bellerín – Aubameyang (Mustafi, 87)e), Lacazette (Nketiah, 78 anse), Willian (Maitland-Niles, 86 anse). Entraîneur: M. Arteta.

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    Porte-monnaie Par Swann

  • Delphine Perrault

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