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Rodez: 59 cas de Covid à la maison de retraite Bon Accueil

Le dernier dépistage massif mis en place en fin de semaine a révélé que 44 des 82 résidents et une quinzaine d’agents avaient contracté le coronavirus. L’établissement fait tout pour y faire face.

Le week-end dernier, la maison de retraite Bon Accueil de Rodez a enregistré ses premiers cas de Covid, impliquant une dizaine d’habitants et une dizaine d’agents. En milieu de semaine, l’établissement déplorait le décès d’un habitant de 100 ans.
Au terme du dépistage massif réalisé sept jours après les premiers cas, une nouvelle évaluation montre 44 résidents et 15 agents contaminés. Soit 31 résidents et quatre agents supplémentaires qui font désormais l’objet d’un protocole adapté, avec le soutien des services de l’Agence Régionale de Santé (ARS), hygiéniste et gériatre du centre hospitalier de Rodez. A ce jour, deux résidents restent hospitalisés au service des maladies infectieuses du centre hospitalier de Rodez.
Des chiffres qui pourraient évoluer dans les prochains jours lorsqu’un nouveau dépistage de masse est prévu dans sept jours, pour comprendre l’évolution de la situation et réorganiser le dispositif si nécessaire.
Dès la semaine dernière, la sectorisation (isolement des habitants touchés par le virus) avait déjà été mise en place et tous les moyens sont en place pour limiter la contamination.

Assurer la continuité des soins

Le personnel n’est pas épargné non plus: quinze membres du personnel ont été testés positifs, la plupart étant des agents de service. Le centre communal d’action sociale de Rodez, responsable de la maison de retraite Bon Accueil, s’emploie à mettre en place des renforts axés sur le transport des repas, la surveillance nocturne… et des renforts en personnel administratif. Côté santé, la plateforme Covid de Rodez a localisé des infirmières libérales disponibles dans le secteur, susceptibles d’intervenir pour assurer la continuité des soins. Hier samedi, «des médecins et infirmières traitants sont venus évaluer les soins et revoir les traitements, explique Benjamin Arnal, délégué départemental de l’ARS. Des bénévoles sont également venus aider à déplacer les résidents et le mobilier afin de mieux sectoriser l’établissement. Et la protection civile a également été contactée ». La situation semble donc particulièrement maîtrisée. «C’est souvent le cas dans de tels établissements, désormais habitués à faire face à de telles situations», suggère Benjamin Arnal.

Une seconde vague pour les plus fragiles

«De nombreux cas émergent dans les établissements de soins et d’hébergement», poursuit-il. Le virus et ses conséquences arrivent désormais dans ces structures accueillant des personnes particulièrement fragiles, et susceptibles d’être en danger ». Mais le virus circule aussi beaucoup dans les établissements accueillant des jeunes, lycées ou universités, avec des conséquences moins spectaculaires, note en substance Benjamin Arnal qui exhorte les jeunes à prendre toutes les précautions sanitaires, « pour eux, mais aussi et surtout pour leurs aînés » .
«Nous allons essayer, sans relâche, de renforcer et de coordonner davantage le soutien que nous pouvons apporter aux établissements», rassure le délégué départemental de l’ARS.

Delphine Perrault

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