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Les organoïdes cérébraux seront étudiés dans l'espace

Des organoïdes cérébraux, un type d'avatar dérivé de cellules humaines, seront envoyés pour la première fois vers la Station spatiale internationale (ISS) pour étudier l'effet de l'apesanteur sur le vieillissement et mieux étudier certaines maladies associées, a rapporté l'AFP.

L'expérience sur le vieillissement cérébral, développée par l'Institut Pasteur et SupBiotech avec le Centre national de la recherche spatiale, sera envoyée vendredi dans l'espace à bord d'une capsule Dragon depuis Cap Canaveral.

Les astronautes de la Station spatiale internationale, en orbite à 400 kilomètres de la Terre, recevront des dizaines d'organoïdes cérébraux – de petites structures cellulaires cultivées en laboratoire, également connues sous le nom de « mini-cerveaux ». Ce sont des cellules humaines qui ont été reprogrammées pour un type spécifique de cellule souche afin de régénérer les neurones, écrit BTA. Depuis le début des recherches en 2020, des milliers de petits organes ont été créés en laboratoire : représentations de cerveaux, de pancréas, de vessies… Leur avantage est qu'ils sont tridimensionnels et donc relativement proches du développement d'organes humains.

Mireia Resetti, directrice du Laboratoire des mécanismes moléculaires du vieillissement pathologique à l'Institut, a expliqué que les petits cerveaux permettent d'étudier le processus de vieillissement au niveau moléculaire et cellulaire, ce qui n'est pas possible chez les personnes vivantes « à moins qu'une biopsie ne soit réalisée ». À l'Agence France-Presse. Pasteur. »

Le chercheur explique que l'objectif de son envoi en orbite est double : observer les effets de la microgravité et de l'exposition prolongée au rayonnement cosmique sur « le vieillissement et le stress des cellules cérébrales ». Il s’agit d’un problème de santé majeur pour les astronautes dans le cadre de vols longue distance en équipage.

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Un autre objectif est de mieux comprendre certaines des maladies génétiques qui provoquent un vieillissement prématuré chez les enfants.

Les minuscules cerveaux – sains et malades – resteront dans l’espace pendant 33 jours, où les astronautes les surveilleront. À leur retour sur Terre, ils seront comparés à des cultures parallèles.

Delphine Perrault

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