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Match: Manchester United / PSG (1-3), performances individuelles

Le PSG s’est imposé 3-1 contre Manchester United lors d’une rencontre qui s’est installée dans les 20 dernières minutes après avoir été très équilibrée. Bilan des performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Navas: Le gardien costaricien n’aura pas eu autant de travail sur la pelouse d’Old Trafford, ce qui ne l’aura pas empêché d’être propre et attentif en toutes circonstances. Il n’a pas toujours été très content, surtout quand il repousse bien une tentative de Martial qui se transforme en bonne position pour un centre décisif à Rashford et est trahi par la déviation de Danilo dans la foulée alors qu’il était bien sur le chemin du but. Pour le reste, ce sont surtout les Mancuniens qui se sont gâtés, même si c’est peut-être pour quelque chose par son placement.

Florenzi: L’international italien avait un joueur rapide contre lui à Martial et il a fait ce qu’il pouvait pour le contrôler, souffrant parfois en duels mais n’abandonnant jamais ce qui lui permettait régulièrement de se rattraper. . Avec le ballon, son rôle était assez paradoxal avec des difficultés à repartir de son camp et de nombreuses balles perdues dans ces situations mais une utilisation très intéressante du même ballon dans la moitié adverse du terrain. Une superbe frappe qui sort de peu de De Gea, plusieurs excellents centres et souvent de bons appels qui font mal à MU. Il a terminé un cran plus haut, ce qui lui va toujours mieux, et a également apporté de bonnes choses dans ce rôle, notamment pour garder le ballon en vie.

Balayeuse Il l’a remplacé pendant le dernier quart d’heure et il a tenté d’apporter sa dimension physique aux duels, notamment dans les airs, mais a eu du mal au sol et avec le ballon pour son retour de blessure.

Marquinhos: Le capitaine parisien était bien en défense centrale et il aura surtout fait preuve de concentration dès le premier acte: il a peu de duels à jouer mais contrôle beaucoup d’actions et ne lâche rien. En seconde période, il est beaucoup plus sollicité avec les compteurs mancuniens et il effectue plusieurs interventions importantes dont son compteur sur une frappe martiale qui vaut un but. Il en marque un dans la foulée qui coûte très cher, digne de ceux du Final 8, avant de se retrouver en boulet de canon. Son énergie déborde, il gagne pratiquement tous les duels qu’il joue au sol comme dans les airs et apporte beaucoup à tout le monde. Seul bémol de la soirée, sa relance parfois un peu moyenne, comme quelques longues balles mal dosées ou des passes courtes pas très inspirées. Rien de grave comparé à son énorme apport de moqueurs.

Kimpembe: Entrant rapidement dans un jeu qui se joue beaucoup de ce côté plus que de l’autre, il se montre attentif, comme Marquinhos, et n’a pas grand chose à faire défensivement mais doit avant tout contrôler. Plus sollicité après la pause, il aura parfois eu un peu de mal à contrôler la profondeur et les plongeons de Rashford ou autres mais il ne fait pas vraiment d’erreur et compense comme il le peut, se montrant très présent dans les duels notamment. Avec le ballon, on le voyait plus ou moins inspiré selon le moment du match mais sa capacité à relancer n’était pas hors de vue.

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Diallo: L’une des surprises du onze de départ commencera par deux balles perdues mais il ne se découragera pas pour autant et il prend régulièrement le couloir de gauche, n’hésitant pas à proposer des solutions pour aider ses partenaires. Arrière latéral contre nature, il ne réussit pas à tout mais tente des choses et anime son couloir. Il n’oublie pas de défendre et signe notamment deux excellents retours à Rashford, un à la moitié. Il est un peu moins inspiré après la pause avec le ballon mais se retrouve un passeur décisif par hasard avant de se retrouver en tant que défenseur central gauche de la défense à trois, avec parfois un peu trop d’espace entre lui et Bakker.

Gueye l’a remplacé pendant les dernières secondes.

Danilo: De retour dans le onze de départ, le Portugais avait un rôle un peu particulier: un milieu de terrain qui doit protéger sa défense quand Paris n’a pas le ballon et un défenseur central qui assure la première relance quand il n’en a pas. Avec le ballon, il sera généralement satisfait de l’union minimum, à l’exception d’un ou deux conduites du ballon pas forcément très bien conclues. Sans le ballon, il réduira dans un premier temps l’influence de Bruno Fernandes et protégera sa défense, même s’il est malheureux sur l’égalisation. Il impose régulièrement sa taille pour gagner des duels tout au long de la soirée mais il va souffrir dans le quart d’heure après la mi-temps lorsque MU envoie des blocs rapides. Il est alors régulièrement dépassé par la vitesse adverse et son placement est déficient, ouvrant des espaces. Le passage en 3-5-2 lui fait du bien et il se retrouve dans ce rôle d’environnement protecteur qu’il connaît bien. C’était bien mieux que ce qu’il avait proposé jusqu’à présent, même si c’est encore insuffisant avec le ballon.

Des murs: Placé comme un milieu de terrain droit qui n’hésite pas à sortir haut pour presser, il tentera avant tout d’imposer le tempo et il réussit en début de match, sans forcément toucher beaucoup le cuir. Son rôle passera à une action où il utilisera toute sa méchanceté pour faire expulser Fred. L’arbitre ne va pas le faire et c’est finalement l’Argentin qui sort peu à peu de son match, même à tort prévenu alors que Fred, encore une fois, aurait dû être expulsé vers ce nouveau hot spot avec lui. Plus ennuyeux, Paredes n’influencera guère le match par la suite si ce n’est un ballon chaud écorché dans la surface et il ne parviendra pas du tout à organiser le match parisien après la pause et jusqu’à sa sortie.

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Herrera Il l’a remplacé et il a immédiatement eu un impact très positif sur son équipe. Mobile et volontaire, il a apporté pas mal de choses qui manquaient au PSG dans ce rôle de porteur de flambeau, permettant notamment à Paris de mieux faire ressortir le ballon avec Florenzi sur le côté droit pour ensuite le faire vivre plus haut sur le terrain. Présent sur le deuxième but avec une frappe qui a remis le ballon dans le tas, il a également expulsé Fred en jouant bien le tir et il a apporté toute son expérience dans une fin de match tendue. Sur son ancienne pelouse, il a signé une inscription pour un joueur qui sait tout sur les lieux.

Verratti: Placé sur le côté gauche du milieu, il lui attire forcément le jeu avec Neymar un cran plus haut et il va régulièrement donner vie au ballon de bonne manière, organisant des offensives en fonction de ce que le jeu exigeait et non du CV de ses partenaires . Cette lucidité dans la passe fera du bien à l’équipe, même s’il est loin de son meilleur niveau physique, comme en témoignent ses périodes où il disparaît complètement ou ses balles perdues face à l’intensité adverse. Défensivement, il a peu pesé au global et a eu un peu plus de mal au global après la pause mais il reste vital pour ce PSG.

Rafinha Il l’a remplacé et il a essayé d’introduire un registre à la fois similaire, surtout lorsqu’il essayait de tenir le ballon et de lui donner vie, et différent lorsqu’il courait beaucoup pour compenser les espaces laissés. Le gaucher brésilien terminera par une superbe action avec son call dans la surface, son duel remporté à l’épaule puis son défenseur central parfait pour Neymar sur le but de 3-1. Comme Herrera, une belle entrée.

Mbappé: Positionné du côté droit comme l’an dernier à Madrid, il passe une bonne journée en première période. Saignant dans ses prises de balle, frappant de son côté avec sa vitesse, il est même excellent en relais sur l’ouverture de Neymar. Mieux encore, il défend avec beaucoup d’énergie et ses plis sont aussi nécessaires qu’utiles pour son équipe, Florenzi souffre parfois. Moins d’un côté et moins concerné collectivement après la pause, il aura plus de mal à peser vraiment et il disparaît progressivement du jeu. Il réapparaît en toute fin de match avec un compteur qu’il mène drastiquement sur un demi-terrain mais rate la passe à Neymar au dernier moment en prenant la solution individuelle sans conclure. Heureusement, il l’a rattrapé dans le processus avec une belle passe pour Rafinha. Au moment du bilan, son match n’est pas forcément négatif même si la seconde période reste plus en tête, mais son premier acte aura montré un joueur impliqué et collectif, ce qui faisait défaut ces derniers temps.

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Neymar: Ailier gauche très libre enfin privé de Mbappé dans sa zone rapprochée, il grimace d’emblée sur un contact mais crée le premier but parisien avec une superbe action avant d’y mettre la touche finale. Comme il reste haut sur le terrain, il finit par frapper pas mal de balles, les utilisant globalement assez bien et offrant quelques touches de balles plus délicieuses. Moins proéminent pendant une bonne partie de la seconde mi-temps lorsque le ballon n’arrive pas vraiment, il semble proche de faire ressortir ses vieux démons individualistes avant que Paris ne marque et il propose alors 20 dernières minutes de bonne qualité. S’il perd quelques balles, il gagne aussi beaucoup de temps, des coups francs et amène le point final au match. Ce qu’il réalise sur le dernier but est exceptionnel avec une sortie de balle en dribblant contre des joueurs qui se succèdent devant lui, une longue course et un pur placement avant-centre pour terminer le travail de près. Une superbe réponse après les derniers matchs pitoyables, celle d’un homme de grands rendez-vous qui trouve le rythme.

Kean: La surprise du jour était alignée à la limite et il n’a pas eu un match facile contre Maguire et Lindelöf. Il n’a jamais refusé le duel, s’est battu avec eux pour défendre et faire pression, mais son utilisation du ballon et son jeu dos au but étaient encore bien trop insuffisants. L’Italien n’a jamais pesé et n’a jamais manqué de tenir le ballon en défense, il a été dominé dans les duels et n’a jamais su se montrer dangereux au final. Il faut au moins reconnaître l’intelligence d’avoir laissé Neymar frapper sur le 1-0 mais cela ne fait pas grand-chose au moment du bilan.

Bakker Il l’a remplacé pendant la dernière demi-heure et ce qui ressemblait à un changement improbable s’est avéré être un coup de maître. Positionné en piston, le Néerlandais a redynamisé une voie de gauche qui en avait cruellement besoin et ses courses sur toute la longueur du peloton ont fait autant de bien au collectif parisien qu’elles ont nui au système défensif adverse. Son coup de poing l’a emmené dans la surface à plusieurs reprises et il est proche de 2-1 juste après son entrée avec une belle frappe croisée. C’est une autre de ses courses qui ouvre la voie au but pour Rafinha sur le 3-1, signe de l’importance de son jeu sans le ballon. Une très belle entrée alors.

Astor Abel

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