L’Iran affirme que plusieurs agents de renseignement français ont été arrêtés lors de manifestations
Le ministre iranien de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, a déclaré mercredi à la télévision d’État que plusieurs agents des services de renseignement français avaient été arrêtés en lien avec des manifestations en Iran, alors que les manifestations antigouvernementales se poursuivent à travers le pays.
La République islamique a accusé ses opposants occidentaux d’alimenter les manifestations à travers le pays déclenchées par la mort le 16 septembre d’une jeune Iranienne kurde, Mohsa Amini, en garde à vue par la police des mœurs.
Des personnes d’autres nationalités ont été arrêtées dans les émeutes et certaines d’entre elles ont joué un rôle majeur. « Il y avait des membres des services de renseignement français, et ils seront traités conformément à la loi », a déclaré Wahidi.
Le ministère français des Affaires étrangères n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
L’Iran a critiqué les déclarations « honteuses » de Macron après sa rencontre avec des opposants
La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré la semaine dernière que sept ressortissants français avaient été arrêtés en Iran.
Le président français a déclaré mercredi que l’Iran traitait de plus en plus avec la France en arrêtant ses citoyens, ajoutant que Téhéran s’efforçait également de déstabiliser la région par des actions agressives.
« Je vois une agression croissante de l’Iran à notre égard avec des prises d’otages inacceptables (et) des agressions régionales (…) avec des actions très agressives ces derniers jours sur le sol irakien », a déclaré Emmanuel Macron aux journalistes à l’issue d’un sommet des dirigeants du G20 en Caire. Indonésie.
J’exhorte l’Iran à revenir au calme et à un esprit de coopération. Je l’appelle à respecter la stabilité régionale ainsi que les citoyens français. »
L’Europe fait pression sur les dirigeants iraniens alors que les protestations font rage
Au moins deux personnes ont été tuées et 10 autres blessées lundi lorsque des missiles et des drones ont touché le siège des partis kurdes iraniens dans la région autonome kurde de l’Irak voisin.
L’agence de presse semi-officielle iranienne Fars a déclaré que le CGRI y avait attaqué des bases de « groupes terroristes ».