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La France et Israël tiennent des pourparlers «secrets» pour désamorcer la dispute sur les logiciels espions | Israël

Un conseiller principal du président français, Emmanuel Macron, a rencontré son homologue israélien pour discuter du prétendu ciblage de ministres français par un agent du groupe NSO, le fabricant de logiciels espions israélien.

Le différend sur la prétendue surveillance a été décrit comme un casse-tête diplomatique majeur pour le gouvernement de Naftali Bennett, le Premier ministre israélien.

Les réunions « secrètes » à l’Elysée ont d’abord été rapportées par le site d’information Axios, puis confirmées par les partenaires du Guardian du Pegasus Project, un consortium de médias qui a enquêté sur NSO.

La rencontre entre Emmanuel Bonn, conseiller diplomatique en chef de Macron, et Eyal Holata, conseiller à la sécurité nationale d’Israël, aurait eu pour objectif de mettre fin à la « crise » qui a englouti les relations entre les deux pays depuis l’été.

En juillet, il a été signalé que les numéros de téléphone de certains membres du cabinet français, ainsi que de Macron lui-même, figuraient sur une base de données divulguée de numéros de téléphone portable qui incluait certaines des cibles identifiées comme cibles potentielles de surveillance par des agents du gouvernement de l’ONS.

La société israélienne est étroitement réglementée par le ministère israélien de la Défense, qui examine l’exportation de licences aux clients du gouvernement NSO.

Des traces du logiciel espion de NSO, appelé Pegasus, ont été trouvées sur les téléphones portables d’au moins cinq ministres travaillant pour le gouvernement français. Mediapart a récemment rapporté, citant plusieurs sources inconnues et un dossier de renseignement classifié. La découverte a été faite des semaines après que le Guardian et d’autres médias ont publié les détails de la liste divulguée.

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Il n’y a aucune preuve concluante que les téléphones des cinq membres du Cabinet ont été piratés avec succès, mais Mediapart affirme que les appareils ont été ciblés par de puissants logiciels espions, qui peuvent intercepter des conversations téléphoniques, des messages texte, des e-mails et des photos. Il peut également transformer un téléphone mobile en un appareil d’écoute en contrôlant à distance l’enregistreur téléphonique.

NSO a déclaré que son logiciel espion est destiné à être utilisé pour enquêter sur des crimes graves, et non pour cibler les membres de la société civile. Il a déclaré que cela n’avait rien à voir avec la base de données divulguée enquêtée par le projet Pegasus et que des dizaines de milliers de numéros sur la liste n’étaient pas la cible des clients du gouvernement NSO. Elle a également nié avec véhémence que Macron ait été la cible du logiciel espion Pegasus.

Commentant les pourparlers israélo-français, un porte-parole du NSO a déclaré :  » Le NSO ne peut pas commenter l’existence ou le contenu des réunions diplomatiques. Cependant, en ce qui concerne les allégations du projet Pegasus, nous maintenons nos déclarations précédentes : le soi-disant la liste n’est pas une liste des cibles de Pegasus, et donc des représentants du gouvernement. Les Français susmentionnés n’ont jamais été et n’ont jamais été des cibles de Pegasus.

Axios a rapporté que la « crise » entre les deux pays a conduit à un « gel partiel » de la coopération diplomatique, de sécurité et de renseignement entre Israël et la France et la suspension des visites bilatérales de haut niveau. Hulata aurait informé Pon de l’état d’avancement de l’enquête israélienne sur Pegasus et proposé une obligation d’empêcher ses clients de pirater les numéros de téléphones portables français. Les numéros aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande sont également interdits aux clients de NSO.

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Les tensions diplomatiques soulignent la gravité des allégations divulguées dans le projet Pegasus. Forbidden Stories, une organisation de journalisme à but non lucratif basée à Paris, et Amnesty International ont été les fers de lance de la collaboration journalistique.

Beaumont-Lefebvre

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