La France envisage un accord d’été avec les géants américains de la technologie sur les taxes numériques
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Les chefs des finances français s’attendent à ce qu’un accord sur une taxe numérique pour les géants de la technologie tels que Google, Amazon, Facebook et Apple, connu sous le nom de «GAVA», soit conclu avant la fin de l’été, après que la nouvelle administration américaine a retiré l’un des principaux obstacles dans les discussions.
Sous l’ancien président Donald Trump, les États-Unis ont insisté sur une soi-disant clause de valeur refuge qui aurait effectivement permis aux entreprises technologiques de se porter volontaires pour payer la taxe Gafa.
Mais lors d’une visioconférence avec ses collègues du G20 vendredi, la nouvelle Janet Yellen Secrétaire américain au Trésor, Elle a déclaré que son pays participerait fortement aux pourparlers et ne soutiendrait plus l’option de valeur refuge.
Ministre français des finances Bruno maire Il a déclaré à la réunion du G20 que l’accord d’ici l’été devrait se terminer sans délai.
« C’est une énorme réussite », a déclaré Le Maire sur les réseaux sociaux. « Un accord international sur les taxes professionnelles minimales et les taxes sur les services numériques à portée de main. »
Je suis content de l’entendre Intégrer un Tweet Ils ont annoncé qu’ils avaient abandonné l’appareil de «refuge» qui avait empêché les négociations. C’est un grand pas en avant. Accord international sur les taxes professionnelles minimales et les taxes pour les services numériques disponibles.
Bruno Le Maire (BrunoLeMaire) 26 février 2021
Daniele Franco, ministre italien de l’Economie – qui assure la présidence du G20 – a fait écho à l’optimisme de Le Maire.
Franco a déclaré qu’un accord pourrait être conclu lors d’une réunion des ministres des Finances du G20 et des dirigeants des banques centrales à Venise les 9 et 10 juillet.
Les géants américains de la technologie ont longtemps été accusés d’exploiter les failles pour réduire leurs factures fiscales.
Les négociations sur cette question ont abouti à une impasse, les États-Unis et l’Union européenne étant les deux côtés opposés de l’argument.