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France : La gauche contre Macron se rassemble pour les législatives | Article – Marchandise

Former des alliances

Après la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle, l’attention se porte désormais sur les élections législatives des 12 et 19 juin. Le défi de Macron est d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale pour qu’il soit libre de mener à bien son programme.

Le résultat de ces élections est difficile à prédire en raison des règles électorales qui encouragent le jeu stratégique par la formation d’alliances. Les candidats peuvent remporter un mandat dans l’une des 577 circonscriptions, soit directement au premier tour s’ils obtiennent la majorité des voix et au moins 25 % des électeurs éligibles, soit au second tour, où les candidats obtiennent au moins 12,5 % des électeurs éligibles. Au premier tour, ils participent. Les risques pour les candidats sont un faible taux de participation et un trop grand nombre de candidats politiquement proches susceptibles de leur retirer des voix. Par conséquent, les différents partis ont entamé des négociations pour former des coalitions de partis et présenter un seul candidat de la coalition dans chaque circonscription.

A l’extrême droite, Eric Zemmour est prêt à faire alliance avec le parti de Marine Le Pen, sans résultat pour l’instant. Au centre se déroulent des discussions entre les différents partis appartenant à la majorité présidentielle. Même si certaines tensions sont apparues, cela ne devrait pas les empêcher de former un groupe uni au Parlement.

L’action se fait majoritairement à gauche. Mélenchon (extrême gauche) est arrivé troisième de l’élection présidentielle avec 22 % des suffrages, et il tente de rallier tous les partis autour de lui. Sous le slogan « Jean-Luc Mélenchon Premier ministre », il espère s’assurer une majorité parlementaire qui obligerait Macron à nommer un Premier ministre issu de son groupe. Il a passé un accord avec les Verts et les Communistes. Il était inimaginable que quelques semaines auparavant seulement, un accord ait également été trouvé avec le Parti socialiste (PS), grand perdant de l’élection présidentielle mais qui était auparavant l’un des deux grands partis en France avec de nombreux élus locaux. Mais cet accord doit encore être ratifié par les membres. La rébellion interne au Parti socialiste est sévère, ce qui risque de conduire à la dissolution du Parti. Certains des aspects les plus extrêmes du programme de Mélenchon, notamment sa volonté de désobéir à certaines règles de l’UE, y compris sur les questions budgétaires et de concurrence, sont inacceptables pour une partie du Parti socialiste, en particulier les anciens ministres.

Une alliance à gauche profiterait à Mélenchon et à son parti, ainsi qu’à Macron, qui pourrait profiter de la scission au sein des socialistes et de la fuite d’électeurs plus modérés vers la majorité présidentielle.

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Astor Abel

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