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Les agriculteurs français devraient-ils avertir les habitants avant de pulvériser des pesticides ?

Question du lecteur : J’habite à la campagne et j’ai un champ arable en bordure de ma maison et de mon jardin. Ce champ est aspergé de pesticides plusieurs fois par an par l’agriculteur. L’agriculteur a-t-il l’obligation légale de m’informer à l’avance de la pulvérisation ? Aussi, ai-je un recours légal si le spray tue les plantes et/ou l’herbe dans mon jardin ?

Pour répondre à cette question, nous avons contacté France Nature Environnement, une association environnementale en France qui milite depuis plus de 15 ans pour le droit des personnes à vivre sans pesticides.

La réponse à la question du lecteur est « complexe », a déclaré Alexis Vanier, responsable des communications de l’organisation.

Dans des circonstances normales, les agriculteurs doivent respecter une zone tampon de pulvérisation de 20 mètres des zones résidentielles des produits les plus toxiques.

Pour les autres pesticides, la distance doit être de 10 m en cas d’utilisation sur des cultures hautes (hautes cultures), par exemple des arbres fruitiers, des arbustes ou des plantes ligneuses. Une distance de cinq mètres doit être respectée pour les « cultures maraîchères », dites Salles de culture en français.

« Dans ce contexte, les agriculteurs n’ont aucune obligation d’avertir les riverains de l’épandage de pesticides, et si les distances sont respectées, les recours ont peu de chance d’aboutir », a déclaré M. Vanier.

Mais il peut y avoir des exceptions s’il existe ce qu’on appelle une « charte d’engagement » (Charte de l’association) localement.

Celles-ci permettent à la zone tampon, appelée zones non traitées (régions non attributaires, ou ZNT) sauf lors de la pulvérisation de pesticides plus dangereux. Cela signifie que le ZNT des cultures peut être réduit de 10 mètres à cinq mètres et la zone des bus de culture de cinq mètres à trois mètres.

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M. Vanier a déclaré que de telles chartes sont généralement élaborées après un processus de consultation « discutable » avec les autorités locales.

Si une telle charte existe, les agriculteurs peuvent réduire certaines zones tampons mais doivent respecter deux obligations : ils doivent utiliser des équipements spéciaux destinés à limiter la propagation des pesticides, et également avertir les riverains.

Ainsi, si une charte associative est établie sur le territoire de résidence de notre lecteur, les agriculteurs auront l’obligation d’informer les riverains en cas d’épandage en zone tampon réduite.

Cependant, il y a une exception à l’exception. Les zones tampons peuvent être réduites en mettant simplement en œuvre un processus . Charte de l’association Libération.

Cela signifie que les agriculteurs peuvent demander la charte et réduire immédiatement les zones tampons. La charte n’étant pas encore approuvée, ils n’ont dans ce cas aucune obligation d’informer les riverains des surfaces réduites.

Consultez ces 3 points si vous êtes concerné

M. Vanier a conseillé à notre lecteur de considérer ces trois points :

  • il a charte de liaison Est-ce approuvé dans votre département? L’information devrait être disponible sur le site Web de votre comté local. S’il y a une charte, les agriculteurs doivent informer les riverains avant de pulvériser, cela signifie que les zones tampons seront réduites. La charte fournira plus de détails.

  • A un processus d’approbation charte de liaison Vous avez commencé votre département sans encore finir ? Dans ce cas, un agriculteur pourrait vraisemblablement pulvériser des pesticides à proximité des limites de son terrain sans avoir à en informer les riverains, selon les zones tampons énumérées ci-dessus.

  • N’y a-t-il pas Charte de l’association dans votre département ? Ensuite, des zones tampons standards doivent être respectées : 20 mètres pour les pesticides les plus toxiques, 10 mètres pour les cultures hautes et cinq mètres pour les bus de cultures. L’agriculteur n’est pas obligé d’informer la population avant de pulvériser

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Vous pouvez voir un exemple de fichier charte de liaison Adopté dans le département du Lot-et-Garonne sur ce lien.

Que pouvez-vous faire si vous avez des problèmes avec les pesticides ?

France Nature Environnement a créé une page web et une application où vous pouvez signaler les problèmes liés à la pulvérisation de pesticides, appelée Sentinelles de la Nature.

Alternativement, M. Vanier a dit que vous pourriez essayer de parler aux associations environnementales locales pour demander leur soutien ou plus de conseils spécifiques à votre cas. FNE Ensemble préparé Fournit des conseils sur la manière d’établir un dialogue entre agriculteurs, autorités locales, associations et autres acteurs sur l’utilisation sûre des pesticides. L’association continue également à se battre pour plus de droits pour les personnes touchées par la pulvérisation de pesticides. Vous pouvez soutenir l’organisation ici.

Bataille judiciaire de France Nature Environnement

Le groupe se bat depuis 2006 pour le droit des gens à « vivre sans pesticides ». Vous pouvez lire sur leur longue campagne ici.

En 2021, le Conseil constitutionnel français a adopté une résolution qui s’est rangée du côté de la campagne du groupe.

Reconnaît qu’un système de « clauses de conformité » visant à réduire les zones tampons entre les habitations et les champs a un impact direct et significatif à la fois sur la biodiversité et sur la santé.

L’Assemblée précise que « ces pactes fallacieux et les consultations qui les accompagnent sont contraires à la Constitution, et plus particulièrement à la Charte de l’environnement ».

« Nous réclamons maintenant une nouvelle réglementation qui protégera les riverains de ces aérosols qui se sont avérés toxiques », a déclaré M. Vanier.

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Astor Abel

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