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Vladimir Poutine, maître du jeu dans le Caucase du Sud

DÉCRYPTION – Une grande ombre plane sur le «succès» diplomatique russe: la Turquie, dont l’implication et les ambitions régionales ont été soulignées de manière inédite, lors de cette nouvelle crise.

Des soldats du contingent russe de maintien de la paix (1960 soldats, 90 véhicules blindés, 380 véhicules de transport).
Des soldats du contingent russe de maintien de la paix (1960 soldats, 90 véhicules blindés, 380 véhicules de transport). FRANCESCO BREMBATI / REUTERS

Correspondant à Moscou

« Et au final, c’est toujours la Russie qui siffle la fin du match »: l’observation d’un diplomate occidental, longtemps dans la manœuvre sur la question du Haut-Karabakh, aura mis du temps à se matérialiser cette fois. Elle a finalement été confirmée comme jamais auparavant avec l’accord de cessez-le-feu signé lundi, tard dans la nuit, entre les présidents de la Russie, de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie. Cet accord fait de Moscou le garant de la fin des combats entre Azéris et Arméniens qui ont fait plus de 5 000 morts depuis le 27 septembre. Il reconnaît également le rôle d’arbitre traditionnellement joué par Vladimir Poutine et par la Russie dans le Caucase du Sud.

Dès mardi, les médias fédéraux ont diffusé les premières images des soldats du contingent russe en charge du maintien de la paix (1960 soldats, 90 véhicules blindés, 380 véhicules de transport), commençant à se déployer entre l’Arménie et le territoire de l’enclave du Haut-Karabakh, avec la population arménienne mais revendiquée par l’Azerbaïdjan

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Lothaire Hébert

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