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Un organisme de surveillance français envisage une action contre la société américaine d’IA Clearview

PARIS (Reuters) – Le chef français de la confidentialité des données a déclaré mercredi qu’il envisageait d’engager le processus d’amende de Clearview AI, une société de reconnaissance faciale basée aux États-Unis, qui a ordonné au régulateur de cesser de collecter des données auprès de personnes résidant dans le pays.

L’engagement du processus formel de sanction indiquerait que la CNIL soupçonnait Clearview d’avoir manqué à son injonction dans son délai de deux mois.

« J’y réfléchis sérieusement », a déclaré Mary Laurie Denise après la présentation du rapport annuel de la CNIL.

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Un porte-parole de la startup n’était pas disponible dans l’immédiat pour commenter.

Dans une demande officielle révélée en décembre dernier, le régulateur a déclaré que la collection d’images faciales accessibles au public sur les réseaux sociaux et Internet de Clearview violait les règles de l’Union européenne sur la confidentialité des données, connues sous le nom de RGPD. Lire la suite

En vertu du droit de l’UE, le cadre réglementaire GDPR peut être appliqué dans certains cas où les données des utilisateurs de services Internet dans l’UE sont suivies et traitées, même si le fournisseur n’a pas de présence physique dans le bloc.

La CNIL a déclaré en décembre que la société de logiciels, qui est utilisée comme moteur de recherche faciale pour aider les forces de l’ordre et les services de renseignement dans leurs enquêtes, n’avait pas demandé le consentement éclairé de ceux dont elle avait collecté les photos en ligne.

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La société a nié les violations commises à l’époque.

Dennis n’a pas précisé l’étendue de l’amende potentielle que le régulateur pourrait infliger.

Clearview a accepté plus tôt cette semaine des limites sur la façon dont les entreprises peuvent utiliser leur base de données de milliards d’images faciales, pour résoudre un procès américain l’accusant de collecter des photos de personnes sans autorisation. Lire la suite

Les critiques de Clearview AI ont déclaré que sa technologie violait la vie privée des gens. La société a déclaré que l’empêcher d’utiliser des images accessibles au public équivalait à de la censure.

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(Reportage par Matthew Rosemin) Montage par Alex Richardson

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