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Un homme meurt de la rage transmise par les chauves-souris, cas extrêmement rare

Un patient décédé d’une encéphalite en août 2019 au CHU de Limoges a en effet succombé à la rage, a indiqué le Centre national de référence de la maladie à l’automne 2020. Des analyses effectuées par des spécialistes de l’hôpital Necker à Paris ont montré que l’homme avait été contaminé par une chauve-souris. Les médecins ont voulu déterminer l’origine de l’infection mortelle du cerveau jusqu’alors inconnue, indique ce mardi 5 janvier. Les gens du centre.

«Les cas de rage suite à une morsure de chauve-souris ou à une égratignure sont extrêmement rares», explique la responsable du centre antirabique du CHU, Claire Genet-Villéger. Le patient limousin n’est en fait que le troisième identifié en Europe depuis le début des années 1980. Seuls 25 diagnostics de la maladie ont été réalisés chez l’homme en France entre 1970 et 2019. 22 d’entre eux ont été détectés chez des voyageurs.

Le défunt était en contact fréquent avec les chauves-souris

L’individu décédé à Limoges avait des contacts fréquents avec des chauves-souris. Il peut s’écouler un à trois mois entre l’infection et l’apparition des symptômes. «Le virus pénètre à travers les muscles, progresse dans les voies nerveuses, atteint la moelle épinière puis le cerveau», explique Claire Genet-Villéger.

Cependant, le rythme s’accélère après l’apparition des signes de la rage. Le patient décède ensuite après quelques jours. Il n’y a pas de traitement, mais un vaccin peut être efficace même après une exposition. 15 millions de ces injections sont administrées chaque année dans le monde suite à une morsure. La rage tue 59 000 personnes chaque année.

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Delphine Perrault

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