Un événement de restauration massive axé sur la durabilité dans un château du XVIIe siècle en France
Debout au pied d’une fontaine à part entière surplombant une entrée Château de La ChaiseDomaine et Cave Fondée en 1676 On voit une gamme française par excellence avec des volets bleus, une façade crème et des buissons parfaitement entretenus bordant un chemin menant à une porte au-dessus de laquelle une somptueuse inscription de Bacchus accueille les visiteurs.
Ce qu’on ne voit pas, dit Didier Rebelin, l’architecte chargé de moderniser et de restaurer le domaine historique du sud du Beaujolais, c’est le génie de ses créateurs et artisans d’origine : les menuisiers. constructeurs; Pierres, ingénieurs et peintres. Sans eux, sans regarder le passé, il est impossible de planifier et d’apprécier le présent, sans parler de l’avenir.
« On oublie parfois que les monuments historiques ne sont pas seulement l’histoire ou le style architectural, mais plutôt une célébration du génie humain », explique Rebelin du château de La Chaize, classé Monument Historique en 1972. « Ce qu’on ne voit pas, c’est ce qui le fait tenir, » poursuit l’architecte. « N’eût été le travail extraordinaire des maçons, nous aurions eu des fissures partout, voire des destructions. et respectueux. »
En effet, le Château de La Chaize est construit sur les fondations d’origine d’un autre château appelé La Douze, face au Mont Brouilly. En 1670, Jean-François de la Chaise Dykes, lieutenant du roi Louis XIV, achète la structure et engage les architectes Jules Hardouin-Mansart pour concevoir un nouveau palais en utilisant les locataires du nombre d’or – un rapport mathématique commun dans la nature qui décrit un symétrie parfaite entre deux proportions. Il engage également le paysagiste André Le Nôtre, jardinier du roi qui aménage les jardins de Versailles, pour adopter des techniques similaires pour imaginer les espaces verts du château.
Pas étonnant que maintenant, des siècles plus tard, l’architecte actuel chargé de moderniser le terrain aime plus la préservation que la rénovation complète. « Si c’est si bon, pourquoi le touchons-nous ? dit Rebelin. « Au contraire, il faut le gonfler. C’est une réelle opportunité pour permettre au mémorial de continuer à vivre en l’adaptant aux besoins contemporains.
Alors, qu’est-ce qui est exactement amplifié ? Pour un œil non averti, pas tellement. (Et cela, dit Rebellin, est synonyme de réussite.) massif. Par exemple, l’équipe a recréé une entrée à grande échelle liée à la voûte et construit des passerelles solides. Une nouvelle installation de remplissage et de stockage a également été construite en utilisant un système de production 100% gravitaire pour assurer une empreinte carbone minimale du raisin à la bouteille.
De plus, l’ensemble de la propriété est désormais dédié à la mise en valeur des efforts durables, à l’utilisation de panneaux solaires pour l’électricité, au recyclage pour atteindre le « zéro déchet », au traitement de l’eau géothermique, etc. Quant à la production de vin proprement dite, l’objectif est de le faire certifier bio à temps pour les vendanges 2022. Alors que son thé (prononcer « chai ») – l’un des plus anciens magasins de stockage hors sol de France – reste intact, Rebelin et son équipe ont renforcé leur charpente De magnifiques accents de bois pour mettre en valeur les armoires en acier inoxydable, il a même ajouté un salon VIP derrière un mur de verre.
La clé, dit-il, est de se rappeler que nous sommes toujours là pour être construits pour les humains, par les humains. « Le mémorial est un conservatoire de techniques anciennes, surtout quand elles sont bonnes et ont encore des choses à enseigner », explique Rebelin. « Il faut s’adapter [the structures] pour les conditions d’aujourd’hui, mais nous devons préserver l’esprit et la raison de le faire. »
En savoir plus sur le Château de La Chaize sur chateaudelachaize.fr/fr.