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Des factions indépendantes en Nouvelle-Calédonie mettent fin aux pourparlers de Paris

Le drapeau du FLNKS est largement utilisé en Nouvelle-Calédonie.
image: RNZ Walter Zweifel

Les factions anti- et anti-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie ont exprimé leur satisfaction concernant la semaine de pourparlers séparés avec les ministres du gouvernement français à Paris.

Après le rejet de la pleine souveraineté lors de trois référendums et l’expiration de l’accord de Nouméa de 1998, une nouvelle loi doit être élaborée pour la Nouvelle-Calédonie.

Alors que les partis indépendantistes veulent que Paris donne un calendrier pour l’indépendance totale, les partis anti-indépendantistes veulent que Paris réorganise le territoire avec la France.

Les discussions se poursuivront à Nouméa en juin lorsque le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin planifiera sa prochaine visite.

Son ministère avait annoncé en mai qu’il se rendrait aux Nations unies à New York pour discuter de la situation en Nouvelle-Calédonie.

La région figure sur la liste de décolonisation des Nations Unies depuis 1986, sur la base du droit internationalement reconnu du peuple kanak à l’autodétermination.

Après les pourparlers de cette semaine à Paris, Victor Tutogoro, du mouvement indépendantiste Front de libération nationale, a déclaré Agence France Presse L’agence de presse a accepté tous les points soulevés de son côté pour des négociations en juin.

Les partis anti-indépendantistes ont exprimé leur soulagement que le Front socialiste de libération nationale kanak ait accepté l’invitation française à des discussions bilatérales cette semaine après avoir évité le dialogue en France depuis le troisième et dernier référendum sur l’indépendance en 2021.

La partie indépendantiste s’est largement abstenue lors du troisième vote en raison de la pandémie et refuse de reconnaître le résultat comme une issue légitime du processus de décolonisation.

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Les partis anti-indépendantistes veulent que les pourparlers de juin soient tripartites après que les partis indépendantistes aient insisté pour négocier uniquement avec la France sur la voie de la souveraineté.

La présidente du Territoire du Sud, Sonia Pax, a déclaré que la visite de Darmanin n’aurait de sens que si les partis pro-indépendance se joignaient aux partis anti-indépendance pour des discussions.

Sur des points clés, les deux camps sont encore très éloignés.

Les partis indépendantistes affirment que les listes restreintes pour les élections provinciales, qui déterminent la citoyenneté néo-calédonienne et sont inscrites dans la constitution française, devraient être maintenues.

Les partis anti-indépendantistes veulent que la France ouvre l’inscription aux élections provinciales de l’année prochaine pour inclure les personnes installées depuis 1998.

Ils veulent aussi une loi qui empêche toute option future d’autodétermination.

Selon un membre néo-calédonien de l’Assemblée nationale française, Nicholas Metzdorf, Darmanin a déclaré que soit le temps fera l’affaire, soit il fera l’affaire.

Astor Abel

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