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Les données indiquent que l’imagerie avancée n’améliore pas toujours les résultats

Bien que les tests d’imagerie avancés se soient avérés utiles pour déterminer la gravité de la maladie, les nouvelles données suggèrent que des études plus complexes pourraient ne pas influencer les résultats autant qu’on le pensait auparavant, du moins en ce qui concerne l’insuffisance cardiaque.

Cette découverte a été présentée par Lisa Melinczuk, MD, de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa au Canada, plus tôt ce mois-ci dans Collège américain de cardiologie (ACC) Réunion annuelle. Mielniczuk a partagé les résultats de l’essai AIMI-HF (Alternative Imaging Methods in Ischemic Heart Failure) lors de sa présentation.

Pour l’étude, 1 069 patients ont subi une RMC ou une TEP et 312 ont eu une imagerie SPECT. L’admissibilité dépend des patients atteints d’une maladie coronarienne connue ou soupçonnée, d’antécédents d’infarctus du myocarde et/ou d’ischémie modérée.

Dans l’essai, les experts ont conclu que lors de l’examen de la revascularisation des patients atteints d’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection réduite (HFrEF) et coronaropathie connue ou suspectée, l’ajout d’une imagerie avancée, telle que l’imagerie par résonance magnétique cardiaque (IRM) ou la tomographie par émission de positrons, n’a pas pas d’effet significatif sur les résultats. Étant donné que le critère d’évaluation principal était la mort cardiaque, l’infarctus du myocarde (IM), l’arrêt cardiaque de réanimation ou l’hospitalisation cardiaque, les résultats étaient similaires entre ceux qui ont subi une imagerie avancée supplémentaire (31 %) et ceux qui ont subi une tomodensitométrie d’émission monophotonique (SPET) (35 %). Ceci en dépit du fait que ceux qui ont reçu une RMC ou une TEP ont eu une revascularisation significativement plus précoce que ceux qui ont subi une SPECT (32 % contre 12 %).

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Delphine Perrault

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