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Risque de démence associé aux quartiers défavorisés

Image © FG Trade | iStock

Risque de démence associé à la privation du quartier parmi les inscrits à la Veterans Health Administration, étudié à l’aide de l’indice de privation du district

Une étude portant sur 1 637 484 patients de la Veterans Health Administration a révélé que 12,8 % des anciens combattants ont développé une démence au cours d’un suivi moyen de 11,0 ans.

Le défaut de voisinage augmente le risque de démence

La recherche a exploré s’il y avait une différence dans l’incidence de la démence en fonction des défauts du quartier tels qu’évalués par l’indice de privation de la zone (ADI).

Il a révélé que les anciens combattants qui vivaient dans des quartiers plus défavorisés avaient un risque accru de démence, même après ajustement en fonction de la démographie et d’autres problèmes de santé.

Le risque le plus important a été observé parmi ceux qui résidaient dans le quintile le plus défavorisé.

Effet disproportionné de la santé cérébrale sur les personnes socialement défavorisées

La maladie d’Alzheimer et les démences apparentées (ADRD) affectent de manière significative les populations historiquement sous-représentées et socialement défavorisées.

Vivre dans des quartiers socio-économiquement défavorisés a été associé à divers problèmes de santé, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète, la mortalité prématurée et les risques de troubles cognitifs.

La « vision sociale » résultant des inégalités sociales et de l’exposition à l’environnement joue un rôle dans ces résultats négatifs pour la santé qui l’emportent sur les facteurs au niveau individuel.

Indice de défavorisation dans la région et défavorisation sociale et économique

L’indice de privation de zone (ADI) est une mesure accessible au public qui fournit des estimations de la privation socio-économique d’un quartier en fonction d’une zone géographique précise. Il intègre des indicateurs d’éducation, d’emploi, de logement et de pauvreté, donnant un aperçu de la façon dont le fait de vivre dans des quartiers socialement et économiquement défavorisés affecte les résultats en matière de santé et de maladie.

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Cependant, peu de recherches ont été menées sur la relation entre la privation socioéconomique du quartier et les troubles cognitifs.

Une étude unique parmi les vétérans de la recherche sur la démence

Cette étude, menée au sein du système de soins de santé de la Veteran’s Health Administration (VHA), a examiné l’association du quintile d’ADI avec l’incidence de l’ADRD chez les anciens combattants.

En tant que système de santé intégré le plus complet aux États-Unis, le VHA offre l’occasion d’explorer le rôle de l’ADI dans l’incidence de la démence dans une population diversifiée. Les résultats ont révélé des différences significatives dans l’incidence de la démence en fonction de la privation du quartier, soulignant l’impact négatif des dommages du quartier sur la santé du cerveau au-delà des facteurs au niveau individuel.

Appel à plus de recherche pour évaluer la démence

Les résultats de l’étude indiquent l’importance de prendre en compte la défavorisation socio-économique du quartier lors de l’évaluation du risque de démence chez les personnes âgées recevant des soins.

Même dans les populations ayant un accès égal aux soins, les facteurs liés au quartier influencent l’incidence de la démence.

L’étude souligne la nécessité de poursuivre les recherches pour comprendre les voies reliant la privation du quartier à la maladie d’Alzheimer et à la démence connexe, et qui pourraient éclairer les politiques publiques, les interventions communautaires et les stratégies de soins de santé pour prévenir et traiter ces conditions.

L’impact de la santé cérébrale dans les quartiers défavorisés

L’étude fournit des informations précieuses sur la relation entre la privation du quartier et le risque de démence chez les personnes inscrites à la Veterans Health Administration.

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Il met l’accent sur le rôle des déterminants sociaux de la santé dans l’influence de la santé du cerveau. Il souligne la nécessité d’efforts globaux pour traiter et atténuer l’impact de la privation du quartier sur la santé cognitive.

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Delphine Perrault

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