Mme Pecres de France est critiquée pour avoir fait référence à la théorie du complot d’extrême droite – Politico
La candidate conservatrice à la présidentielle française Valérie Pécresse a été critiquée lundi pour avoir utilisé une rhétorique d’extrême droite et fait référence à la théorie du complot du « Grand Remplacement » lors de son premier grand rassemblement de campagne.
Parlez à des milliers de supporters « Dans dix ans… serons-nous un pays souverain, un satellite américain ou un hub commercial chinois ? Serons-nous unis ou divisés ? », s’est interrogé dimanche Beckers à Paris.
« Rien n’est écrit », a-t-elle dit, « que ce soit une perte de statut économique ou un grand remplacement ».
Le « Grand Remplacement » est une théorie du complot français selon laquelle les Français de souche d’origine chrétienne sont délibérément remplacés par des immigrants musulmans avec la complicité des élites françaises. Il a inspiré le fanatique de la suprématie blanche qui a tué 51 personnes dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, en 2019. Bien que ce ne soit pas la première fois que Pekris mentionne la théorie, c’est la première fois qu’elle le fait lors d’une campagne de grande envergure. un événement.
Pecres, le candidat républicain, peine à progresser dans les sondages. Il se bat contre deux candidats d’extrême droite, Marine Le Pen et l’ancien analyste de télévision Eric Zemmour, pour une place dans le second tour contre le président Emmanuel Macron, qui reste en tête de liste des candidats avant l’élection présidentielle d’avril. Le rallye Pecres de dimanche était un tournant potentiel dans la course.
En tant qu’actuel président de la région parisienne et ancien ministre, Pecresse a subi des pressions pour se pencher davantage vers la droite, afin de changer son image de politicien de carrière technocratique et de conserver les électeurs de la ligne dure.
Les commentateurs notent que son discours était rempli de connotations nationalistes avec des références aux « cathédrales de France » et aux citoyens qui n’étaient « français que de nom ».
La théorie du « grand remplacement » en particulier est devenue un mantra d’extrême droite qui divise, certains politiciens conservateurs affirmant qu’elle décrit une réalité démographique et d’autres affirmant qu’elle est incendiaire. La dirigeante du Rassemblement national, Marine Le Pen, a elle-même évité d’utiliser le terme, tandis que Zemmour y a fait référence à plusieurs reprises.
François Patriat, sénateur du parti La République en marche de Macron, a écrit : « Valérie Pecres se souvient sans vergogne… du grand remplaçant » Twitter. « Pour la droite républicaine, c’est la plus grande déception. »
Gabs est venu de ses rivaux au milieu des critiques publiques selon lesquelles la performance de Pecres dimanche était trop boisée et sous-alimentée.
Lundi, Pecris a semblé retirer ses commentaires précédents.
« J’ai dit que je ne céderais pas aux théories [the far-right candidate] « Parce que je sais qu’une autre direction est possible », ont déclaré Eric Zemmour et les théoriciens d’extrême droite. Radio française RTL.
« C’est ce que j’ai dit hier et tout le monde me dit que j’ai dit le contraire », a-t-elle dit, ajoutant toutefois qu’il y avait des régions en France qui étaient « non françaises ».
La clarification n’a pas suffi à apaiser la tempête politique qui faisait encore rage lundi.
« Les propos de Valéry Becresse sont insultants pour un candidat tête de liste à l’élection présidentielle », a déclaré Dominique Sobo, président de l’ONG française de lutte contre les discriminations. SOS- Racisme.
« [She] C’est une erreur d’envoyer des signaux aux électeurs extrémistes, car ils n’en ont jamais assez de la haine.
Selon les sondages Politico, Le Pen est à 17%, Pecres à 15% et Zemmour à 14% dans la course pour affronter Macron.
Correction : Cet article a été mis à jour pour refléter le fait que Valérie Pécresse a précédemment fait référence à la théorie de la « Grande Substitution ».