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Les partisans menacent de démissionner si la France n’ouvre pas les listes électorales de la Nouvelle-Calédonie

Sonia Pax, présidente de la région sud, et Yves Dupas, procureur général

Sonia Pax, présidente du district sud (à gauche)
image: FB fourni

La présidente du territoire sud de la Nouvelle-Calédonie, Sonia Pax, a déclaré qu’elle renoncerait à son poste au sein du gouvernement français si elle ne parvenait pas à ouvrir les listes électorales de la Nouvelle-Calédonie.

Pax a été nommée ministre de la Citoyenneté au ministère français de l’Intérieur lorsque la première ministre Elizabeth Bourne a remanié son cabinet en juillet.

En vertu de la Convention de Nouméa de 1998, inscrite dans la Constitution française, le droit de vote aux élections provinciales est limité aux peuples autochtones et aux résidents qui vivent en Nouvelle-Calédonie depuis les années 1990.

Le camp anti-indépendantiste, dans lequel Pax occupe une position de leader, a déclaré que les restrictions sur les listes électorales n’étaient plus justifiées après le vote de décembre dernier contre l’indépendance de la France.

Elle a déclaré qu’elle démissionnerait de son poste à Paris si le gouvernement ne modifiait pas les listes ou ne s’opposait pas à ce sur quoi les Néo-Calédoniens ont voté – une référence au rejet par les électeurs de la pleine souveraineté lors de trois référendums.

Cependant, les dirigeants indépendantistes insistent pour que les listes restent intactes, craignant que le changement n’enterre les Kanak autochtones en tant que minorité.

Plus de 40 000 résidents français n’ont pas le plein droit de vote, car ils ne sont autorisés à voter qu’aux élections nationales françaises.

Avec les trois référendums rejetés dans le cadre de l’accord d’indépendance de Nouméa, des discussions doivent avoir lieu sur la manière d’aller de l’avant.

Les anti-indépendantistes insistent sur le fait que l’ouverture du fichier électoral doit faire partie intégrante d’une nouvelle loi pour la Nouvelle-Calédonie au sein de la France.

L’année dernière, Paris avait annoncé son intention d’organiser un nouveau référendum en juin sur une nouvelle loi, mais le projet a été abandonné face au refus des partis indépendantistes de s’engager dans le processus engagé par la France.

Des pourparlers approfondis sur les implications des référendums doivent avoir lieu à Paris la semaine prochaine, mais les signataires indépendantistes de l’Accord de Nouméa disent maintenant qu’ils n’y participeront pas.

Astor Abel

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