Les cheminots français menacent de nouvelles grèves et refusent d’augmenter les salaires d’inflation « insuffisants »
Les syndicats représentant les cheminots français ont mis en garde contre de nouvelles grèves cet été après avoir dénoncé les augmentations de salaire introduites par la SNCF, après qu’une journée de grève mercredi a perturbé les déplacements au début des vacances d’été.
L’opérateur ferroviaire public a accepté une augmentation de salaire de 3,7% pour les personnes en début de carrière et de 2,2% pour les cadres.
Le syndicat CGT Cheminots a déclaré dans un communiqué que les propositions étaient « clairement indécentes », étant donné que l’inflation devrait dépasser les 8% d’ici la fin de l’année.
Les syndicats ont réclamé un ajustement des salaires pour tenir compte de l’inflation ainsi qu’une augmentation du salaire minimum et des primes plus élevées pour compenser la hausse des prix.
Les syndicats consulteront les membres sur l’opportunité d’organiser davantage de grèves.
Trois des quatre principaux syndicats de la SNCF ont participé mercredi à la grève d’une journée qui a annulé près d’un tiers des services ferroviaires interurbains et régionaux.
Les trains de voyageurs à destination et en provenance de Paris ont également été touchés, de même que certains TGV.
Les travailleurs de divers secteurs sont en grève en France, frustrés par la hausse du coût de la vie.
L’inflation française a bondi à 6,5% en juin, tirée par une forte hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie.
Le personnel au sol de Roissy Charles de Gaulle à Paris prévoit une grève du 8 au 11 juillet après une série de grèves Grèves pour des salaires plus élevés face à l’inflation.
Les travailleurs de la raffinerie Esso d’ExxonMobil à Fos-sur-Mer, dans le sud de la France, qui traite environ 10 % du pétrole français, ont repris le travail samedi après une grève qui a temporairement interrompu les opérations vendredi, les travailleurs réclamant des salaires plus élevés pour couvrir l’inflation.
(avec fil)