L’économie française croît de 0,2% au premier trimestre
PARIS, France, 28 avril – L’économie française a progressé de 0,2% au premier trimestre grâce à l’augmentation de la production industrielle et du commerce extérieur, a annoncé vendredi l’agence nationale des statistiques.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a salué la « solidité » de l’économie française.
« Les entreprises continuent d’investir et de créer des emplois, nous rapprochant de notre objectif de plein emploi », a-t-il ajouté.
Ce chiffre était légèrement supérieur à l’expansion de 0,1% du produit intérieur brut que l’agence des statistiques avait prévue plus tôt, et supérieur à la croissance nulle enregistrée au quatrième trimestre de l’année dernière.
La consommation des ménages, composante clé de la demande économique, est restée stable, après avoir baissé de 1,0% au quatrième trimestre de l’année dernière.
L’inflation a érodé le pouvoir d’achat de nombreux Français, faisant craindre un coup porté à la consommation des consommateurs et à l’économie en général.
La consommation alimentaire a chuté de 2,3 %, l’inflation des prix alimentaires ayant atteint les deux chiffres en France. Il s’agit de la cinquième baisse trimestrielle consécutive.
Cependant, les ménages français ont dépensé plus en énergie, bien que l’INSEE ait déclaré que les paiements de subventions ultérieurs par le gouvernement étaient en partie responsables de l’augmentation.
Une série de grèves au cours des trois premiers mois de l’année contre une augmentation de l’âge minimum de la retraite n’a eu qu’un impact limité sur l’économie.
L’institut a souligné que la production dans les raffineries de pétrole avait déjà augmenté, les grèves ayant été plus intenses au dernier trimestre de l’année dernière.
La fabrication a augmenté de 0,7% et la réouverture des centrales nucléaires après réparation a permis à la production d’électricité d’augmenter de 3,1%.
D’autre part, l’institut a déclaré que le taux d’inflation annuel en France a augmenté à 5,9% en avril contre 5,7% le mois précédent, en raison de la hausse des coûts de l’énergie et des services.
L’inflation des prix alimentaires est tombée à 14,9 %.