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Le président du Comité olympique français démissionne avant les JO de Paris

Le chef du Comité olympique français a démissionné de manière inattendue ce matin, lors du dernier changement de direction du sport français au milieu des préparatifs des Jeux olympiques d’été à Paris l’année prochaine.

Brigitte Henriques, ancienne footballeuse de l’équipe de France, a été la première femme à diriger le sport olympique en France. Son départ soudain fait suite à une période de luttes intestines intenses dans les cercles olympiques français et a incité les organisateurs de Paris 2024 à appeler les dirigeants sportifs à mettre de côté leurs différences et à se concentrer sur l’organisation des Jeux.

« Les Jeux ont lieu une fois tous les 100 ans dans notre pays : le mouvement sportif doit être montré », a déclaré le président du comité d’organisation, Tony Estangate, dans un communiqué.

« Il n’y a pas de vainqueur aujourd’hui », a déclaré la ministre française des Sports, Amélie Audia-Castéra.

Elle a exhorté les dirigeants olympiques français à s’unir et à se concentrer sur les Jeux, les qualifiant de « notre cible principale ».

Le Comité olympique français a déclaré qu’Henrique avait annoncé jeudi au début d’une assemblée générale qu’elle démissionnerait de son poste. La déclaration du comité n’a pas mentionné ses raisons, mais a déclaré qu’il l’avait clairement fait savoir aux personnes présentes à la réunion. Elle occupe le poste depuis juin 2021.

A moins de 430 jours des JO de Paris, le vide soudain au sommet des sports olympiques français sera provisoirement comblé par la secrétaire générale du Comité olympique, Astrid Gayaret. Le comité a déclaré qu’il superviserait le processus d’élection d’un nouveau président dans les trois mois.

En tant que président du Comité olympique français, Henrique a été directement impliqué dans les préparatifs massifs, complexes et coûteux des Jeux de 2024, siégeant au conseil d’administration du comité d’organisation à Paris dirigé par son président Estanguet. En tant que secrétaire du Comité olympique français, le nouveau président par intérim, Geaert, a également été membre du conseil d’administration de Paris 2024.

Alors que le sport français a triomphé sur les terrains de jeu, mené par la victoire lors de la Coupe du monde de football 2018, il a été secoué par de multiples changements de leadership à l’approche des Jeux de Paris.

Noel Le Graet a démissionné de son poste de président de la Fédération française de football en février après qu’un examen gouvernemental a révélé qu’il n’avait plus la légitimité pour diriger en raison de son comportement envers les femmes et de son style de management.

Bernard Laporte a démissionné de son poste de président de l’Union française de rugby en janvier après avoir été reconnu coupable de corruption et d’acquisition illégale d’actifs et condamné à une peine de prison avec sursis.

En octobre dernier, Claude Atcher a été limogé de son poste de directeur général de la Coupe du monde de rugby qui débutera en France en septembre, qui sera également un test des préparatifs de sécurité français pour les Jeux olympiques. Le licenciement d’Archer fait suite à une enquête des inspecteurs du travail français sur sa conduite sur son lieu de travail.

Delphine Perrault

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