Le président de la Fédération française Laporte sera jugé pour un accord de parrainage
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PARIS (Reuters) – Trois des personnalités les plus en vue du rugby français ont été jugées mercredi pour des crimes liés à des accords commerciaux louches, mettant en lumière la manière dont le sport est géré dans le pays un an avant sa scène mondiale. Verre.
Le président de la Fédération nationale Bernard Laporte et le propriétaire du club de première division Montpellier Mahaid El Trad ont été accusés de promouvoir l’influence dans le cadre du parrainage de l’équipe nationale.
Les procureurs allèguent que Laporte a usé d’une influence indue pour obtenir un rôle pour Altrade, dont l’entreprise de construction sponsorise le maillot de la France.
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Les deux hommes ont nié tout acte répréhensible.
« J’aurai l’occasion de m’expliquer pendant la procédure. Vous verrez pendant le procès », a déclaré Altrad aux journalistes à son arrivée au tribunal correctionnel de Paris.
Claude Atcher, président récemment suspendu du comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby 2023, est également jugé, accusé d’abus de confiance, d’abus de biens de l’entreprise et d’activités frauduleuses.
Les procureurs allèguent que sa société de marketing, Score XV, a reçu de l’argent autour de LaPorte du syndicat de rugby pour des services inexistants.
Atcher, qui a été suspendu au milieu d’allégations selon lesquelles les dirigeants du comité d’organisation ont créé un environnement toxique où les employés ont été abusés verbalement et surchargés de travail, n’a pas commenté publiquement les accusations dont il fait l’objet.
Le procès devrait durer jusqu’au 22 septembre.
La Coupe du monde de rugby de l’année prochaine se déroulera du 8 septembre au 28 octobre.
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(rapport de Julian Britott et Anthony Bowney); Montage par John Stonestreet
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