Le groupe d’ingénierie français Akka prévoit de supprimer 900 emplois en France
Le groupe d’ingénierie français Akka, fragilisé par la crise économique en raison de nouvelle pandémie de coronavirus, prévoit de supprimer 900 emplois, « principalement en Occitanie », a annoncé la société dans un communiqué.
Au premier semestre, Akka a enregistré une perte nette de 57,4 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires en baisse de 20,3% sur la période, en raison de l’impact de la crise sanitaire sur les secteurs aéronautique et automobile, ses deux principaux clients. Au troisième trimestre, les ventes ont continué de baisser fortement, avec une baisse de 20,4% (-28,9% en organique).
Le groupe s’attend à une marge opérationnelle «supérieure ou égale» à zéro pour toute l’année, et avait déjà lancé un plan social en Allemagne cet été avec 800 suppressions d’emplois.
Quelque 450 personnes formées en France
Selon le communiqué de presse publié lundi, face à «un secteur aéronautique où la reprise ne se matérialise pas», Akka a lancé une procédure d’information et de consultation des instances représentatives du personnel en France «qui devrait déboucher sur la mise en œuvre d’un plan de restructuration».
Le groupe d’ingénierie a également indiqué qu’il avait lancé un plan de formation en septembre pour «sauver le plus d’emplois possible». Quelque 450 personnes ont à ce jour été formées en France, ce qui devrait permettre de pérenniser autant d’emplois.