Economy

La récession se poursuit, le Brexit et la tension américano-chinoise pèsent

BOURSES D'ÉTUDES EUROPÉENNES COMPLÈTES À MI-SESSION

BOURSES D’ÉTUDES EUROPÉENNES COMPLÈTES À MI-SESSION

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) – Wall Street devrait baisser et les marchés boursiers européens poursuivent leur baisse à la mi-session mardi, les incertitudes sur l’issue des négociations entre Londres et Bruxelles car le regain de tension entre les États-Unis et la Chine l’emporte sur le signe d’espoir que le début de la campagne de vaccination contre le coronavirus au Royaume-Uni est.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture à la baisse d’environ 0,5%.

A Paris, le CAC 40 perd 0,91% à 5522,73 points à 12h00 GMT. A Londres, le FTSE 100 cède 0,47% et à Francfort, le Dax recule de 0,45%.

L’indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,72%, le FTSEurofirst 300 0,49% et le Stoxx 600 0,55%.

Le lancement par le Royaume-Uni de la première campagne mondiale de vaccination contre le COVID-19 ne suffit pas à détourner les investisseurs de la progression continue de la pandémie, avec le risque d’un durcissement ou d’une extension des mesures de confinement actuelles.

Mais c’est surtout la crainte d’un échec des négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur la période post-Brexit qui alourdit la tendance, les conditions d’un accord encadrant les relations entre Londres et Bruxelles à partir du 1er janvier semblent encore loin d’être réuni.

«Les marchés ont commencé à réévaluer le risque de« no-deal »», note Mark Haefele, directeur des investissements d’UBS Global Wealth Management.

Pendant ce temps, les investisseurs craignent une escalade des tensions sino-américaines après les sanctions financières et l’interdiction d’entrée aux États-Unis imposées par Washington à 14 responsables chinois pour leur rôle présumé dans l’exclusion des élus le mois dernier. opposition à Hong Kong, décision à laquelle Pékin entend répondre.

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L’actualité économique du jour ne suffit pas à rassurer, qu’il s’agisse du lancement d’un plan de relance de près de 600 milliards d’euros au Japon ou de la hausse beaucoup plus forte qu’attendu de l’indice ZEW. sentiment des investisseurs en Allemagne.

VALEURS EN EUROPE

Signe que les craintes liées à la pandémie restent très présentes, les baisses les plus marquées en Europe touchent le secteur du tourisme et des loisirs, dont l’indice Stoxx a perdu 1,32%, celui des banques (-1,13%) et celui de la distribution> (-1,06%) .

A Paris, Air France-KLM recule de 2,81%, Europcar 4,6%, Klépierre 3,3% et Crédit agricole 2,89%.

En hausse, TF1 (+ 6,40%) est monté en tête du SBF 120 parisien grâce au soutien de JPMorgan qui a relevé son objectif de prix en pariant sur une reprise soutenue du marché publicitaire.

TAUX

Les rendements des obligations de référence varient peu mais restent proches des niveaux auxquels le mouvement général d’aversion pour le risque les a amenés lundi: celui des bons du Trésor américain à dix ans, à 0,9311%, reste plus de cinq points plus bas. base à son apogée vendredi, et son homologue allemand, à -0,591%, est le plus bas depuis le 30 novembre.

CHANGEMENTS

Le dollar continue de profiter de la baisse des valeurs refuges et amplifie le rebond amorcé lundi contre un panier de devises (+ 0,11%), s’éloignant de son récent creux de deux ans et demi.

La livre sterling, au contraire, reste pénalisée par les craintes pour la période post-Brexit et poursuit son mouvement de baisse contre le billet vert (-0,48%) contre l’euro (-0,46%). La volatilité implicite sur la devise britannique est à son plus haut depuis huit mois.

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PÉTROLE

Le marché pétrolier poursuit également sa tendance à la baisse, alimenté par le climat général défavorable à la prise de risque et notamment par la situation sanitaire, les nouvelles mesures de confinement prises en Californie et l’évolution de la pandémie aux États-Unis comme en Europe, faisant craindre un nouveau frein à la demande.

Le Brent baisse de 0,68% à 48,46 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 0,79% à 45,40 dollars.

(Marc Angrand, édité par Blandine Hénault)

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