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La première candidate conservatrice de France cause des ennuis à Macron – Politico

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Valérie Pécresse vient d’être choisie comme première candidate à la présidentielle de son parti, et maintenant elle fait face à un défi encore plus grand : se préparer à battre Emmanuel Macron aux élections d’avril.

L’ancien ministre et actuel président de la région parisienne a remporté samedi les primaires du Parti de la République de droite (centre-droit) avec 61% des voix, battant la ligne dure Eric Ciuty.

La victoire de Pecris est une mauvaise nouvelle pour Macron.

Partisan d’hommes d’affaires modérés qui ont occupé deux postes ministériels sous l’ancien président Nicolas Sarkozy, il traque bon nombre des mêmes fondements que le président sortant. Il offre une marque moderne de conservatisme qui est libéral en économie, mais sévère pour la loi et l’ordre.

Cependant, Pecres rejoint un groupe bondé de candidats à droite et avec le premier rassemblement de son parti conservateur annulé en raison de la résurgence de COVID-19, elle devra travailler dur pour prendre de l’élan.

« J’ai une bonne nouvelle, la droite républicaine est de retour, la droite [that stands up for] Ses convictions sont de retour et la France ne peut plus attendre. »

Pekris, 54 ans, a juré de lui donner « toute sa force et sa détermination » pour mener le parti à la victoire.

L’ancien négociateur du Brexit de l’UE Michel Barnier et Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France et auparavant considéré comme le favori de la course, ont tous deux perdu au premier tour du scrutin.

Avec les problèmes d’immigration et de sécurité avant les élections, les initiés du parti espèrent que les bonnes performances de Syoti retiendront les électeurs qui pourraient abandonner le parti au profit de l’extrême droite.

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Les sondages d’opinion suggèrent actuellement que Pecres obtiendra 10 % des voix à l’élection présidentielle, contre 24 % pour Macron, 19 % pour Marine Le Pen et 14 % pour le provocateur d’extrême droite Eric Zemmour, selon le sondage de Politico.

Défi Macron

Samedi, Pécresse a nommé Macron un homme politique qui manque de conviction.

« Entre moi et le titulaire, il y a plus d’une différence dans la ligne politique, il y a une différence de personnalité », a-t-elle déclaré. « Il n’a qu’une ambition, c’est de plaire, alors que je n’ai qu’une passion, faire avancer les choses. »

Bien qu’homme politique de carrière, Pécresse a aussi l’avantage d’être un nouveau visage dans la course à l’heure où la méfiance à l’égard des politiques reste forte au lendemain des manifestations des gilets jaunes pendant le mandat de Macron.

Pecres s’est décrite comme « un tiers de chaume, les deux tiers de Merkel ». Elle s’est engagée à relever l’âge de la retraite à 65 ans et à supprimer des milliers d’emplois dans le secteur public si elle est élue présidente. Elle aussi – comme la plupart des candidats de droite – est devenue plus belliciste en matière d’immigration, reflétant l’influence de l’extrême droite sur les grands partis. Elle a promis de « restaurer la fierté française » et de défendre les « valeurs familiales ».

En tant que chef du gouvernement régional en Ile-de-France, qui comprend Paris, elle peut exiger une expérience de direction directe, gérer un budget serré et s’attaquer aux problèmes sociaux dans les banlieues parisiennes pauvres. Elle a occupé le poste de ministre du Budget et ministre de l’Enseignement supérieur sous Sarkozy.

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Face à l’extrême droite

Pecres a été immédiatement attaquée par Le Pen, qui l’a qualifiée de « candidate la plus proche de Macron » aux primaires républicaines.

« Elle a exactement le même profil que Macron et est d’accord avec lui sur de nombreux points », a déclaré Le Pen. Chaîne française BFMTV. je suis triste pour [conservative] Les électeurs… mais ils peuvent toujours se joindre à ma campagne, car ils trouveront une défense sans vergogne de la nation.

Avec la défaite de Ciotti, les électeurs bellicistes pourraient être tentés de quitter le parti Le Pen qui a remodelé son parti du Rassemblement national pour devenir plus dominant ces dernières années.

Mais au sein des Républicains, certains pensent que Ciotti – qui a remporté 39% du second tour – s’est renforcé. Ils espèrent qu’il jouera un rôle important dans la campagne.

« Le Syoti peut bloquer Zemour et Le Pen dans les affaires de droite, tandis que [Pécresse] « Il a une rhétorique qui plaît aux chefs d’entreprise et aux hauts revenus, et c’est une base conservatrice que Macron a prise », a déclaré vendredi le conseiller du chef du parti Christian Jacob dans un livre de POLITICO à Paris.

« Ce résultat sera le meilleur résultat pour Pecres, car Ciotti pourra soutenir l’aile droite du parti », a déclaré la chancelière avant de révéler les résultats.

Becriss a à peine le temps de célébrer avant de relever son premier défi. Dimanche, Zemmour organise son premier rassemblement après avoir annoncé sa candidature en début de semaine. L’ancien journaliste a lancé des attaques cinglantes contre des politiciens professionnels et il est peu probable qu’il les épargne lors d’une réunion programmée pour battre la primaire conservatrice.

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Dans un message publié samedi sur les réseaux sociaux, Zamour a appelé les électeurs qui soutenaient Siyoti à rejoindre son mouvement et à faire tomber « les politiciens hésitants (…) qui ont abandonné leurs manteaux ou retourné leurs manteaux ces dernières décennies ».

Beaumont-Lefebvre

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