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La France change de vitesse en Afrique de l’Ouest alors que l’influence de la Russie grandit

Une décennie après que la France a commencé son intervention militaire au Mali pour expulser les militants djihadistes du nord du pays, son influence dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest est en déclin. Les accords bilatéraux de coopération en matière de sécurité avec ses partenaires régionaux sont en très mauvais état. Le sentiment anti-français est en hausse. La Russie apparaît comme un nouveau garant de la sécurité de premier plan dans une région longtemps considérée comme une sphère d’influence française.

Dans ce contexte et avant sa visite sur le continent le mois dernier, le président français Emmanuel Macron a défini un « nouveau cadre de coopération en matière de sécurité » dans le cadre d’une nouvelle approche des relations avec les pays africains.

Dans un discours avant d’entreprendre une visite dans quatre pays au Gabon, en Angola, au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo, Macron l’a clairement indiqué. Nouvelle approche, qui, selon lui, serait enracinée dans « l’humilité » et le « respect ». Ce virage s’articule autour de deux axes principaux. Premièrement, la France mettra fin à sa pratique consistant à établir des bases militaires dans les pays africains et s’appuiera plutôt sur le renforcement de la coopération avec les armées régionales. Ces partenariats comprendront l’utilisation de bases militaires, de sites d’entraînement et d’académies sur le continent, avec le soutien de la France et d’autres partenaires. Deuxièmement, la France augmentera l’offre de formations et d’équipements à disposition de ses partenaires africains.

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Astor Abel

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