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La France approuve le crime de «génocide environnemental» pour punir les dommages environnementaux

Les contrevenants sont punis d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans et d’une amende de 4,5 millions d’euros (5,4 millions de dollars).

Samedi, l’Assemblée nationale française a approuvé la création du crime de «génocide environnemental» dans le cadre d’un ensemble de mesures visant à protéger l’environnement et à lutter contre le changement climatique.

La ministre de l’Environnement, Barbara Bombelli, a déclaré que la mesure de génocide environnemental avait été adoptée par 44 voix contre 10 à la chambre basse du parlement et que si elle devenait loi, elle s’appliquerait aux «cas les plus graves de dommages environnementaux au niveau national».

Les contrevenants sont punis d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans et d’une amende de 4,5 millions d’euros (5,4 millions de dollars).

Pompili a souligné que le projet de loi cible les événements nationaux, comme la pollution d’un fleuve français.

« Quand nous pensons aux attaques contre la forêt amazonienne, ce n’est pas quelque chose que nous pouvons régler dans le cadre de nos lois », a-t-elle déclaré.

L’objectif est de renforcer les sanctions disponibles pour faire face aux cas «graves et permanents» de contamination intentionnelle de l’eau, de l’air ou du sol.

Certains législateurs de droite se sont plaints de l’évolution vers un «environnement punitif». Le républicain Julian Aubert a exprimé « de sérieuses inquiétudes » pour les entreprises confrontées à « l’insécurité juridique » résultant de ces mesures de justice environnementale.

Les députés de gauche ont estimé que la violation discutée était insuffisante pour résoudre le problème, notant qu’elle ne s’appliquerait qu’en cas de pollution intentionnelle et non aux problèmes causés par négligence ou imprudence.

Certains membres de l’opposition se sont plaints que le terme «génocide environnemental» lui-même était «un abus de langage», préférant le crime plus évident «d’attaquer l’environnement».

Le conseil a également donné son feu vert au crime de mise en danger de l’environnement, tel que mise en danger de la vie, passible de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 300 000 euros. Le montant de l’ensemble des amendes prévues dans les articles du droit de l’environnement peut également atteindre 100 000 euros.

L’ensemble du projet de loi sera soumis au Parlement pour un vote le mois prochain avant de se diriger vers le Sénat au Sénat.

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Astor Abel

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