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La dernière campagne précède le sondage d’opinion français Macron

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Paris (AFP) – Les forces de l’opposition française et les alliés du président centriste Emmanuel Macron prévoient vendredi de faire un dernier pas pour voter avant le dernier tour d’élections législatives tendues, alors que le dirigeant français risque de perdre sa majorité face à un défi de la montée la gauche.

La perte de la majorité à la Chambre des représentants de l’Assemblée nationale de 577 sièges lors des élections de dimanche pourrait porter un coup dur au programme de réforme de Macron, deux mois seulement après avoir battu la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen à l’élection présidentielle.

Vendredi est le dernier jour de la campagne légale, avec toutes les activités politiques interdites à partir de minuit et samedi un jour de calme avant le début du vote dimanche.

Macron a connu un début difficile pour son second mandat – sur fond de hausse des prix et d’invasion de l’Ukraine par la Russie – tandis que la gauche française a finalement uni ses forces disparates dans une alliance des Verts, des communistes, de la gauche dure et des socialistes.

Il est revenu vendredi dans la mêlée politique locale, trois jours après avoir quitté la France pour un voyage qui s’est conclu par une visite en Ukraine et comprenait également des escales en Roumanie et en Moldavie.

« Nous devons être forts, pour nous-mêmes et diffuser nos valeurs pour être crédibles à l’étranger et prendre des décisions exceptionnelles en ces temps exceptionnels que nous traversons », a déclaré Macron, qui a exhorté la France à lui donner une nette majorité, à TF1 TV dans un interview. Tard jeudi à Kyiv.

Le premier tour du scrutin parlementaire du 12 juin a brossé un tableau peu concluant, avec la coalition centriste de Macron (ensemble) et la coalition de gauche NUPES dirigée par l’extrême gauche Jean-Luc Mélenchon au coude à coude avec environ 26 % du vote populaire chacune.

Macron est revenu vendredi sur le débat politique intérieur, trois jours après avoir quitté la France pour un voyage qui s'est conclu par une visite en Ukraine
Macron est revenu vendredi sur le débat politique intérieur, trois jours après avoir quitté la France pour un voyage qui s’est conclu par une visite en Ukraine Ludovic Marien Paul/AFP

Seuls cinq députés – quatre de NUPES et un de Together – ont été élus au premier tour, les laissant tous jouer dans le second tour de dimanche.

Les sondages d’opinion projettent une fourchette avec soit une faible majorité pour le parti « Ensemble », soit en deçà des dizaines de sièges sur les 289 législateurs nécessaires pour une majorité globale.

L’issue cauchemardesque de Macron – considérée comme improbable mais pas totalement exclue – serait une majorité pour le NUPES qui verrait Melenchon devenir Premier ministre dans une « coexistence » inconfortable.

partisans du rallye

Il faudra que Macron mobilise les électeurs de droite, a déclaré Martin Koenez, chercheur au German Marshall Fund.

« Si vous comparez le premier tour des élections présidentielles avec le premier tour des élections législatives, vous constaterez que Macron a perdu environ quatre millions d’électeurs », a-t-il déclaré.

Et il doit mobiliser ceux qui peuvent soutenir sa plate-forme et ce que son parti représente. »

Le taux de participation n’était que de 47,5 % au premier tour, et les chances de la coalition de gauche peuvent dépendre de sa capacité à faire sortir les jeunes électeurs frustrés de la classe ouvrière.

Les deux parties ont échangé des barbes dans les derniers jours de la campagne électorale, en signe de ce qui était en jeu.

La Première ministre Elisabeth Borne, s’exprimant à la télévision française, a critiqué mercredi la NUPES comme une « coalition de circonstance » qui cache la « vision extrémiste » de Mélenchon qui est un « danger pour notre économie ».

Mais Manon Aubry, députée européenne de Melenchon, a accusé Bourne « d’inventer un mensonge après l’autre ».

Le ministre français de l’Europe Clément Bonn, un proche allié de Macron, a accusé Mélenchon de « trumpisme français », après l’ancien président américain, et de faire de « fausses nouvelles », notamment en matière fiscale.

Le ministre français de l'Europe, Clément Bonn, un proche allié de Macron, a accusé Mélenchon de
Le ministre français de l’Europe Clément Bonn, un proche allié de Macron, a accusé Mélenchon de « trumpisme français ». Thomas Coix FB

Mélenchon, pour sa part, a accusé Macron de se comporter comme Trump dans un discours électoral imprévu à l’aéroport de Paris avant de partir pour la Roumanie mardi, où il a exhorté les électeurs à lui donner une « forte majorité » et a mis en garde contre « l’anarchie française augmentant l’anarchie mondiale ».

campagne de dessin animé

Le quotidien Le Monde de jeudi s’est plaint que la campagne depuis le premier tour se soit transformée en « bandes dessinées… plutôt que de discuter de questions sérieuses pour le moment ».

Selon le dernier sondage Ifop-Fiducial pour LCI et Sud Radio, Ensemble devrait remporter 265 à 300 sièges contre 180 à 210 pour la gauche, ce qui signifie qu’une majorité globale est loin d’être acquise.

Alors que la plupart des ministres du gouvernement se présentent aux élections et que Macron insiste pour que ceux qui les perdent doivent se retirer, la nuit des élections promet d’être une période nerveuse pour certains des grands noms.

La ministre de l'Environnement Amélie de Montchalin est menacée par la gauche dans la lutte pour son siège dans la région de l'Essonne, au sud de Paris
La ministre de l’Environnement Amélie de Montchalin est menacée par la gauche dans la lutte pour son siège dans la région de l’Essonne, au sud de Paris Alain JocardAFP

Bonn, le visage de la politique française envers l’Europe, fait face à un défi difficile de la gauche dans sa circonscription parisienne, tandis que la ministre de l’Environnement Amélie de Montchalin est plus à risque dans sa lutte pour son siège dans la région de l’Essonne au sud de Paris.

Pendant ce temps, bien qu’il se concentre beaucoup moins sur cette élection que sur la présidentielle, la plupart des sondages d’opinion s’attendent à ce que Le Pen franchisse le seuil des 15 députés requis pour former une faction officielle au parlement, la première fois que son parti d’extrême droite se présente comme tel. une élection. Une percée depuis 1986.

Astor Abel

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