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Impossible d’obtenir le service français de Netflix

Lorsque François Beaulieu a appuyé sur «2» pour choisir d’héberger Netflix en français par téléphone samedi dernier, tout allait bien. Quand nous lui avons répondu en anglais, il a changé la mélodie.

«L’employé qui m’a répondu m’a dit que si je veux absolument obtenir le service en français, je dois appeler pendant la semaine, car c’est la France qui compte», raconte le jeune homme de 56 ans. .

Bouleversé, suivez tout en anglais. Son problème de routeur a été résolu en un rien de temps.

«Vous êtes au Québec, vous nous vendez des abonnements, et vous devez nous servir en français», dit M. Beaulieu de Netflix.

Journal Dix fois, j’ai essayé de contacter l’entreprise pour en savoir plus. Le géant américain ne nous a donné aucune réponse, encore moins une explication.

Différence de temps

Nous avons donc appelé le service client directement un matin de semaine. Après avoir appuyé sur « 2 », un Français nous a demandé comment il pouvait nous aider.

Un employé de la multinationale a expliqué qu’il était en France, sans préciser son emplacement. Il a déclaré que le centre d’appels Netflix est ouvert du lundi au vendredi, de 9 heures à 3 heures du matin. Cela signifie que les Québécois peuvent parler à un représentant en français de 3 h à 21 h

Sauf samedi et dimanche, comme le note François Beaulieu.

«Je ne l’ai pas payé!» Insiste-t-il.

Un géant extrêmement énigmatique

Historiquement, Netflix ne divulgue pas le nombre d’abonnés à son service.

Cependant, on sait que parmi les francophones âgés de 16 à 64 ans au Canada, 52,7% sont des clients de l’entreprise, selon un récent rapport du Canadian Media Fund, basé sur les chiffres de GlobalWebIndex.

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Dans ce groupe d’âge, le Québec comptait 5 335 000 personnes en 2016. On peut donc estimer le nombre de clients Netflix québécois dont la langue maternelle est le français à plus ou moins de 2 millions.

L’entreprise n’est pas non plus transparente quant à la promesse qu’elle a faite en 2017 d’investir 500 millions de dollars en «contenu canadien» au cours des prochaines années.

Si le géant américain jure qu’il a investi le montant, il est très difficile de savoir comment dépenser cet argent. Même l’entreprise et le CRTC ne s’entendent pas sur les normes qui définissent le contenu local.

Jusqu’à présent, le seul film québécois produit par Netflix et disponible en ligne est Régression uniforme, Dont le budget était d’environ 5 millions de dollars.

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A propos de l’auteur

Juliette Deforest

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