Lorsqu’il est question de désert, tout le monde imagine généralement des paysages sablonneux, des dunes brûlantes et un soleil de plomb. Mais en réalité, ce n’est pas toujours le cas.
Les déserts sont des zones où les précipitations sont très faibles, et cela n’est pas forcément lié à la température. Dans beaucoup d’entre eux, les températures diurnes dépassent 50 degrés, mais la nuit, elles baissent considérablement en raison du manque d’humidité et des mauvaises propriétés de rétention de chaleur du sable.
Les déserts froids, contrairement aux déserts chauds, sont généralement situés dans des régions tempérées et à haute altitude, comme des plateaux ou des chaînes de montagnes.
L’exemple le plus frappant est peut-être celui du désert de Gobi. Les étés y sont chauds, mais les températures hivernales atteignent parfois -38 degrés. La raison de la sécheresse de ce désert est l’effet de l’ombre de la pluie. Au sud se trouve l’Himalaya, recouvert de nuages riches en humidité provenant de l’océan Indien.
Certaines parties de l’Arctique et de l’Antarctique sont également classées comme déserts polaires. Le désert de l’Antarctique, par exemple, est le plus grand au monde, recevant généralement moins de 50 mm de précipitations par an.
Les déserts polaires ne reçoivent pas beaucoup de pluie car les basses températures ne retiennent pas beaucoup de vapeur d’eau.
Certaines des zones les plus sèches de l’Antarctique, appelées vallées sèches, n’ont pas connu de baisse des précipitations depuis environ deux millions d’années. Outre les températures extrêmes, l’extrême sécheresse du continent est causée par les montagnes environnantes qui protègent la région.
Les seules formes de vie dans les vallées sèches sont les lichens, les mousses, les algues et les cyanobactéries, qui ont évolué dans cet environnement hostile.
