Economy

La SNCF promet des «prix abordables» dans les TGV après la crise

Un TGV InOui sur un quai de la Gare de Lyon, le 13 janvier 2020 à Paris. – Clément Follain / 20 minutes

le SNCF entend proposer des prix « accessibles » dans ses TGV pour reconquérir les passagers perdus lors de la pandémie de coronavirus, indique son PDG Jean-Pierre Farandou dans un entretien avec Figaro à paraître lundi.

«Lorsque la crise sera terminée, tout le monde aura des problèmes de pouvoir d’achat. Nous voulons trouver un grand nombre de voyageurs et nous devons leur proposer des prix accessibles », précise Jean-Pierre Farandou, donnant l’espoir d’une« tarification plus lisible, plus simple et plus accessible ».

«Je suis fatigué d’associer« TGV coûteux »à« SNCF ». Ce n’est pas vrai, mais l’image est là », soupire-t-il. «Pour avoir une politique de prix accessible, il est impératif de baisser nos coûts de production», explique-t-il. «C’est faisable grâce, notamment, à la maintenance prédictive et à la digitalisation industrielle, qui nous permettront de mieux valoriser nos trains. « 

« L’année sera évidemment très mauvaise »

«Fin septembre, la différence de chiffre d’affaires était de 5 milliards d’euros par rapport au budget. La perte de marge opérationnelle (maison équivalent du résultat brut d’exploitation, ndlr) est de 4 milliards d’euros », rappelle Jean-Pierre Farandou, qui ne fait pas encore de projections sur les conséquences du reconditionnement.

«L’année sera évidemment très mauvaise», dit-il. Il a prévenu lundi dans un message aux cheminots que 2021 serait également « très difficile ». Au total, le chômage partiel et les restrictions budgétaires ont permis d’économiser 1,5 milliard d’euros, « mais les recrutements se sont poursuivis avec 4 000 personnes en CDI en 2020. L’an dernier, nous en avons recruté 5 000 », remarque le dirigeant.

L’Etat est venu au secours de la SNCF, se félicite-t-il. Une recapitalisation « n’est pas, à ce stade, à l’ordre du jour », selon lui. « L’Etat décidera en 2021 s’il veut ou peut intervenir dans le capital de l’entreprise », a-t-il déclaré au Figaro.

Quoi qu’il en soit, il n’est pas question pour lui de céder 49% du capital de la filiale logistique Geodis, comme l’affirme Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-Cheminots. «Geodis est l’un des atouts stratégiques de la SNCF, même en temps de crise. De plus, le rôle de Geodis en France et sa valeur augmentent. Vendre cette pépite comme réponse à court terme à la crise n’aurait donc pas de sens! « 

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Beaumont-Lefebvre

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