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Donald Trump ordonne à la « majorité » des troupes américaines de se retirer de la Somalie

Des soldats américains près d'une base dont l'emplacement est gardé secret en Somalie le 10 juillet. Image publiée par l'armée américaine.

Le président sortant des États-Unis multiplie les annonces pour tenir sa promesse de « Mettez fin aux guerres sans fin ». Donald Trump a ordonné le retrait de la « majorité » Les troupes américaines de Somalie début 2021, c’est-à-dire juste avant son propre départ du pouvoir, a annoncé le Pentagone, Vendredi 4 décembre.

«Certaines de ces troupes pourraient être redéployées en dehors de l’Afrique de l’Est. Cependant, le reste des forces sera repositionné de la Somalie vers les pays voisins pour permettre les opérations transfrontalières des États-Unis et des forces partenaires, afin de maintenir la pression sur les organisations extrémistes violentes »a déclaré le département américain de la Défense dans un communiqué. Quelque 700 soldats des forces spéciales américaines entraînent et conseillent l’armée somalienne dans le pays de la Corne de l’Afrique contre les djihadistes Chabab, affiliés à Al-Qaida.

« Les États-Unis ne se retirent pas ou ne se retirent pas d’Afrique », a assuré le Pentagone. « Nous continuerons d’affaiblir les organisations extrémistes violentes qui pourraient menacer notre territoire », a-t-il ajouté, promettant de « Maintenir la capacité de mener des opérations antiterroristes ciblées en Somalie ». Washington s’est également engagé à poursuivre ses activités de renseignement dans ce pays.

Désengagement américain

Ces annonces répondent à Le souhait de Donald Trump de désengager l’armée américaine de ses principaux théâtres d’opérations à l’étranger, à l’unisson d’une grande partie de l’opinion publique.

Depuis la victoire du démocrate Joe Biden à l’élection présidentielle de novembre, le président républicain, bien qu’il ait toujours pas admis la défaite, tente d’accélérer le retrait des soldats américains de plusieurs territoires où ils sont toujours engagés, en particulier d’Afghanistan et d’Irak, avant la passation du pouvoir le 20 janvier. Il entend ne laisser à son successeur que 2 500 soldats dans chacun de ces pays. deux pays.

Le futur président a également fait savoir qu’il était favorable à la fin de la « Guerres éternelles », et il pouvait donc confirmer ces retraits afin de ne garder que de petites unités de forces spéciales en charge des opérations antiterroristes.

Lire aussi Somalie, la nouvelle «guerre sans fin» du Pentagone?

En Somalie, le redéploiement annoncé « C’est une bonne décision », OMS « Semble permettre de passer d’un vaste effort de lutte au nom du gouvernement somalien contre les Shabab à une mission de lutte contre le terrorisme plus ciblée », a déclaré le groupe de réflexion proche des priorités de défense de gauche. Interventions militaires américaines en Somalie depuis plusieurs années « Montrer que rester jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de terroristes potentiels sur le terrain signifierait ne jamais partir », elle a ajouté.

Les Chabab restent une menace importante en Somalie et dans la région, comme l’a affirmé l’Inspecteur général du Pentagone dans un rapport très récent. Le groupe « Continue de s’adapter, de résister et reste capable d’attaquer les intérêts occidentaux et leurs partenaires en Somalie et en Afrique de l’Est », il a noté. Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, a lui-même admis mercredi que les Chababs restaient  » une menace «  être devant « Supervisé ».

Le monde avec l’AFP

Lothaire Hébert

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