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Une nouvelle étude révèle des ondes sonores voyageant au cœur de Mars

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Bristol a révélé des informations sur le noyau liquide de la planète rouge, améliorant ainsi la compréhension de sa formation et de son évolution.

Selon PA Media, la recherche révèle également les premières détections d’ondes sonores se déplaçant dans le noyau martien, qui se sont avérées légèrement plus intenses qu’on ne le pensait auparavant.

Les mesures de cette énergie sonore, appelées ondes sismiques, indiquent également que le noyau est plus petit qu’on ne le pensait auparavant, composé d’un mélange de fer et de nombreux autres éléments.

Les résultats sont si remarquables, disent les chercheurs, que la mission devait initialement durer un peu plus d’une année martienne (deux années terrestres).

Bien que les tempêtes martiennes aient accéléré l’accumulation de poussière et réduit la puissance de l’atterrisseur Mars de la NASA, l’agence spatiale a prolongé son séjour, de sorte que la collecte de données géophysiques, y compris les signaux de tremblement de terre, s’est poursuivie jusqu’à la fin de l’année dernière.

L’auteur principal, le Dr Jessica Irving, maître de conférences en sciences de la Terre à l’Université de Bristol, a déclaré : « Le temps supplémentaire de la mission a certainement porté ses fruits. Nous avons fait les premières observations d’ondes sismiques traversant le noyau martien. »

« Deux signaux sismiques, l’un provenant d’un bourbier très éloigné et l’autre d’un impact de météorite de l’autre côté de la planète, nous ont permis de sonder le noyau martien avec des ondes sismiques. Nous avons écouté efficacement l’énergie voyageant à travers le noyau de une autre planète, et maintenant nous l’avons entendu.

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« Ces premières mesures des propriétés élastiques du noyau martien nous ont permis de vérifier sa composition. Plutôt qu’une simple boule de fer, il contient également une grande quantité de soufre, ainsi que d’autres éléments dont une petite quantité d’hydrogène.

L’étude, dirigée par des chercheurs de l’Université de Bristol, a utilisé les données du rover InSight, un vaisseau spatial robotisé conçu pour explorer l’intérieur de Mars, pour comparer les ondes sismiques traversant le noyau de la planète à celles traversant les régions moins profondes de Mars.

En 2018, la sonde a déployé un sismomètre à large bande sur Mars permettant la détection d’événements sismiques, y compris les tremblements de terre et les impacts de météores.

Delphine Perrault

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