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Des scientifiques d’Auckland et de France ont démontré avec succès une méthode expérimentale qui peut dynamiser Internet

L’Internet suralimenté est tentant car l’expérience se remplit de plus de données

Des scientifiques d’Auckland et de France ont démontré avec succès une technique expérimentale qui peut augmenter la vitesse d’Internet en augmentant considérablement la vitesse de transmission des données sur les fibres optiques.

Les chercheurs ont réduit les écarts entre les impulsions laser transportant les informations, permettant aux données d’être compressées, explique le professeur agrégé Miro Erkentalo, de Waipapa Taumata Rau, Université d’Auckland.

Professeur agrégé Miro Erkentalo

Testé en laboratoire en France et mentionné
dans la revue Photonique de la natureLa technique, qui comprend des « séquences d’impulsions optiques arbitraires », a été théoriquement proposée par le scientifique russe Andrei Starodumov en 1996 mais n’avait pas encore été réalisée en laboratoire.

Pour transmettre 1 gigabit d’information par seconde, les données doivent être codées sur une série d’impulsions laser séparées de 1 nanoseconde (un millième de millionième de seconde).

« Les systèmes actuels peuvent facilement gérer ces débits de données », déclare Erkentalo, du Département de physique du Collège des sciences. « Mais la demande d’une transmission d’informations plus rapide ne cesse d’augmenter, alors comment l’augmenter, par exemple, comment transférer 1 000 gigabits d’informations par seconde ? Notre démonstration fournit une solution. »

Les chercheurs ont commencé avec un millionième de seconde d’écart entre les bits. Cela a été réduit à 22 billionièmes de seconde.

« Notre expérience montre un moyen potentiel d’obtenir des gains très importants », déclare Erkentalo.

Quand la technologie peut-elle être appliquée dans la pratique ? « Il s’agit d’une preuve de concept », déclare Erkentalo. « Il reste à voir d’où, à partir d’ici, l’estimation des délais est toujours un défi dans la recherche. »

Les scientifiques du projet étaient affiliés au CNRS Université Bourgogne Franche-Comté en France, à l’Université d’Auckland et au Dodd-Walls Center for Optical and Quantum Technology, un centre national d’excellence en recherche.

Le papier est intitulé Pression de forme d’onde intense avec un miroir de focalisation temporaire non linéaire.

© Portée Média

Astor Abel

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