AXA Investment Managers étend les exceptions à la déforestation
LONDRES (Reuters) – Les gestionnaires d’investissement d’AXA élargissent leur stratégie d’investissement dans l’huile de palme pour exclure les entreprises impliquées dans le débat majeur sur l’utilisation des terres ou causant une perte de biodiversité à cause du soja, du bétail et du bois, a annoncé mercredi la société.
La stratégie renforce la politique introduite en 2014 visant à exclure les investissements dans les entreprises qui n’ont pas obtenu les certifications pour la production « d’huile de palme durable » ou qui sont confrontées à des problèmes tels que l’exploitation forestière illégale, a déclaré le fonds d’entreprise de l’assureur français AXA (AXAF.PA) dans un communiqué.
Les grands gestionnaires de fonds, sous la pression des investisseurs finaux et des régulateurs, se concentrent sur des stratégies d’investissement plus durables. AXA IM mène également des politiques de sortie des investissements dans le charbon et de réduction de ses émissions de carbone.
Marco Morelli, PDG d’AXA IM, a déclaré que la société est « engagée à lutter contre la déforestation et la conversion de l’écosystème naturel, ainsi qu’à soutenir la restauration des forêts pour assurer la préservation de l’habitat et la réduction du réchauffement climatique ».
AXA IM a déclaré qu’il augmenterait également son engagement avec les entreprises dans lesquelles il investit dans des domaines tels que l’huile de palme, le soja, le bois et l’élevage pour les encourager à conserver la biodiversité.
Il a déclaré qu’il s’appuierait sur ses investissements directs existants dans les forêts durables.
Les Principes pour l’investissement responsable soutenus par l’ONU ont déclaré que l’exposition à la déforestation était un « risque très physique » pour les investisseurs.
Les PRI de l’ONU ont déclaré le mois dernier que les investisseurs sont confrontés à des risques de réputation auprès des consommateurs et des organisations environnementales, ainsi qu’à des risques juridiques découlant des nouvelles lois attendues sur la divulgation financière liée au climat.
(Rapports de Carolyn Cohen). Montage par Jane Merriman
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