Economy

RTL Today – Blame Shift?: L’ancien patron d’Ikea ​​France nie tout rôle dans un plan d’espionnage d’employés

L’ancien directeur général des opérations françaises d’IKEA a nié vendredi tout rôle dans la création d’un système sophistiqué pour espionner les employés et les candidats à un emploi en utilisant des enquêteurs privés et des policiers.

La filiale française du géant suédois du commerce de détail Ikea est en cours d’essai en tant qu’entité corporative aux côtés de plusieurs anciens dirigeants à Versailles, au sud-ouest de Paris.

Les procureurs affirment qu’IKEA France a collecté des informations sur des centaines d’employés actuels et potentiels, y compris des informations classifiées sur les casiers judiciaires, dans le cadre d’un «système d’espionnage», ciblant parfois les membres du syndicat et leurs représentants.

Le tribunal enquête sur les pratiques d’Ikea ​​entre 2009 et 2012, mais les procureurs affirment que cela a commencé il y a près de dix ans.

L’ancien directeur de la gestion des risques chez IKEA France Jean-François Paris a accusé jeudi l’ancien PDG Jean-Louis Baillot d’avoir commandé le programme en 2007 lors d’un repas dans une cafétéria IKEA au sud de Paris.

« C’est ridicule, hideux. Pouvez-vous imaginer discuter d’un sujet aussi sensible à côté de tout le personnel (dans la cafétéria), même s’il y a un quartier général à côté avec des salles de conférence? » Jean-Louis Baillot a déclaré au tribunal vendredi.

« Pratiquement, je n’ai jamais vu M. Paris », a déclaré Baillot, insistant sur le fait que son ancien collègue jouissait d’une « indépendance totale » et n’a pas répondu.

Jean-François Paris a admis jeudi qu’il envoie régulièrement des listes de « sujets de test » à des enquêteurs privés, dont la facture annuelle cumulée pourrait atteindre 600 000 euros (environ 700 000 dollars), selon des documents judiciaires consultés par l’AFP.

Mais Paris affirme que le géant de la vente au détail et les anciens dirigeants ont cherché à rejeter la responsabilité uniquement sur ses épaules, après que le programme ait été élaboré en réponse à une série de vols à main armée à partir de 2000.

« C’est une sorte de lâcheté de la part de l’entreprise qui a mis le système en place et qui m’a ensuite laissé me débrouiller seul », a-t-il déclaré jeudi au tribunal.

IKEA France, qui emploie 10 000 personnes, encourt une amende de 3,75 millions d’euros (4,5 millions de dollars).

La multinationale suédoise IKEA a été fondée en 1943 et est connue pour ses meubles prêts à assembler, ses ustensiles de cuisine et ses accessoires pour la maison qui se vendent dans 400 magasins à travers le monde.

Beaumont-Lefebvre

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