Que signifie le camp d’entraînement pré-olympique du Kenya pour Miramas, en France ?
Miramas, France, 31 août – Pour les habitants de Miramas, accueillir l’équipe du Kenya à l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024 est l’opportunité d’une vie.
Frédéric Vigouro, Maire de Miramas, a déclaré : Capitale Sport Ils se sentent fiers et déterminés à être associés à l’équipe Kenya et, par extension, aux athlètes de classe mondiale.
C’est après que la ville a accepté un programme d’échange avec le Comité National Olympique du Kenya (CNO-K) qui permettra à des personnalités sportives du Kenya et de France de bénéficier grandement de ce sport.
Pour lancer le ballon, l’homme le plus rapide d’Afrique, Ferdinand Umañala, a eu un aperçu des installations qu’il utilisera pour s’entraîner avant les Jeux dans moins d’un an.
Umañala a campé à Miramas pendant plusieurs semaines et a découvert les installations d’entraînement de classe mondiale du stade polyvalent Miramas Metropole à l’approche des Championnats du monde de l’IAAF à Budapest.
L’équipe 3v3 de basket-ball, de taekwondo et de tir à l’arc devrait arriver la semaine du 1er septembre pour préparer les qualifications olympiques à Miramas, tandis que les sprinteurs viendront plus tard dans l’année.
Le maire a souligné : « Le Kenya possède l’une des meilleures équipes d’athlétisme au monde. Un très beau pays avec beaucoup de gens gentils et amicaux. Miramas c’est aussi la même chose. Il existe donc une relation amicale entre le Kenya et Miramas.
Il ajoute : « Paul Tergat est également un élément clé de ce projet. Paul est une légende, pas seulement au Kenya, mais partout dans le monde. Le plaisir de rencontrer la célèbre Umanilla était hors du commun pour les habitants de Miramas.
Vigouroux a ajouté que Miramas offrira des installations de formation et d’hébergement de haute qualité.
En plus de cela, l’équipe du Kenya bénéficiera du meilleur équipement que l’Europe puisse offrir.
« Le stade de Miramas est l’un des meilleurs d’Europe. Les athlètes de l’équipe du Kenya s’entraîneront également dans d’autres installations telles que le gymnase et bien d’autres », a révélé Vigoureou.
Le maire a également mentionné que le programme d’échange est spécifiquement conçu pour bénéficier aux habitants de Miramas ainsi qu’à de nombreuses autres nationalités françaises.
Il y aura beaucoup d’échanges culturels entre le Kenya et la France. La flamme olympique sera à Miramas en mai de l’année prochaine, ce sera donc très intéressant pour la ville et ce programme d’échange.
-L’équipe du Kenya est bienvenue aux festivités post-olympiques-
Par ailleurs, a souligné Vigouroux, la joie d’accueillir les athlètes qui remporteront des médailles aux Jeux Olympiques a déjà fait grand bruit dans les médias français et parmi les habitants de Miramas.
Et Vigoro se réjouit que les athlètes kenyans aient déjà placé Miramas sur la carte du monde.
« Quand Umañala participait aux Championnats du Monde à Budapest, la télévision française parlait à chaque fois de Miramas. »
– Partenariat post-olympique –
Lorsqu’on lui a demandé si le partenariat se poursuivrait après les Jeux olympiques, Vigouroux a poursuivi en expliquant :
« La ville de Miramas se félicite de ce formidable partenariat avec le Kenya. Cela s’étendra certainement au-delà des Jeux Olympiques de Paris. Nous sommes déjà en négociations avec certains responsables du Kenya, pour 2025 et au-delà, dont bénéficieront les équipes kenyanes se préparant pour de futurs événements sportifs. » .
« Le programme n’est pas statique, dit Vigouroux. Même les enfants scolarisés dans les deux pays en bénéficieront. Les étudiants du Kenya iront en France, et il en va de même pour les étudiants français qui iront au Kenya. »
Nadia Ali, conseillère sportive de Merama City, s’est déjà rendue au Kenya à deux reprises où elle a rencontré le président du CNO-K, Paul Tergat, et des responsables de Kenya Athletics dans le cadre du camp pré-olympique.
« La culture kenyane est très accueillante et généreuse. La première fois que j’ai visité le pays, j’ai été vraiment époustouflé par la diversité culturelle du Kenya.
Nadia affirme que Miramas souhaite poursuivre ce partenariat, en l’intégrant à des projets éducatifs et autres.
« Il existe de nombreux projets que nous pouvons réaliser avec le Kenya, et je suis heureux que le camp d’entraînement serve de catalyseur pour le développement du programme d’échange. »
Le Kenya a entretenu des liens sportifs avec la France puisque Mohieddin Al-Mukhaisi bin Abad s’est rendu au Kenya pour s’entraîner à haute altitude. Mohideen est un coureur de demi-fond professionnel français à la retraite, d’origine algérienne, qui a principalement concouru au 3 000 m steeple, que le Kenya a dominé pendant des années à dos d’âne.
« Grâce à ce partenariat, les athlètes français se rendront également au Kenya pour s’entraîner à haute altitude et ce sera un projet passionnant pour ces jeunes athlètes de s’entraîner et de s’associer avec les coureurs kenyans », a expliqué Nadia.
« Les Kenyans bénéficieront du meilleur entraînement à Miramas et nous leur souhaitons le meilleur dans leur quête de médailles. La victoire kenyane reviendra également à Miramas en raison des bonnes installations qu’ils utiliseront et des bénévoles de la ville avec lesquels ils interagiront.
Miramas abrite les talents sportifs français, produisant des stars comme Sakina Kerchaoui, qui joue pour le Paris Saint-Germain et l’équipe de France féminine de football.
– Alex Isabuki en reportage depuis Miramas, France –