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Prothèse pneumatique pour réduire la pression et l’irritation pour les amputés

À l’Université de Waterloo au Canada, des chercheurs ont mis au point un système pneumatique basé sur la microfluidique qui ajuste la pression à l’intérieur de l’alésage d’une prothèse. L’objectif est d’obtenir une compression optimale et d’ajuster l’ajustement de la prothèse pour compenser les changements de taille du membre résiduel dus au gonflement. Les prothèses actuelles des membres inférieurs obligent les utilisateurs à changer manuellement les doublures en silicone et en tissu pour ajuster l’ajustement de leurs dispositifs prothétiques. Ceci est sous-optimal, en particulier chez les diabétiques qui peuvent avoir une sensation limitée dans leur membre restant, entraînant des frottements et des douleurs. Ce nouveau dispositif contient des actionneurs pneumatiques miniatures qui peuvent contrôler avec précision l’ajustement de la prothèse, aidant à réduire l’irritation.

Le diabète est une cause majeure d’amputation des jambes et ces patients ont des complications supplémentaires lorsqu’il s’agit de gérer leur membre restant. Le diabète peut également entraîner une perte de sensation dans le membre résiduel, ce qui rend difficile de savoir si la prothèse est à l’origine d’un problème. L’interface entre le membre résiduel et la prothèse peut devenir un problème si un membre gonfle tout au long de la journée, mais les patients atteints de neuropathie diabétique peuvent ne pas être conscients que des frottements et des frottements se produisent. Cela peut éventuellement entraîner de graves problèmes, tels que des ulcères.

Le gonflement des membres inférieurs peut être imprévisible et les utilisateurs actuels de prothèses changent manuellement les doublures en silicone et en tissu pour ajuster l’ajustement au besoin. Cependant, cette technique n’est pas utile chez les personnes atteintes de diabète car une sensation limitée peut signifier qu’elles ne sont pas conscientes qu’il y a un problème au début. Ce problème a incité les chercheurs de l’Université de Waterloo à développer un nouveau système capable d’ajuster automatiquement la pression à laquelle le membre résiduel est exposé.

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Le système se compose d’actionneurs robotiques mous miniatures qui sont contrôlés par un dispositif microfluidique. Le composant microfluidique comporte dix vannes pneumatiques intégrées qui contrôlent chacune un actionneur. Des actionneurs bordent l’emboîture de la prothèse et aident à ajuster la pression selon les besoins. « Au lieu de créer un nouveau type de cavité artificielle, la doublure de membre en silicone/textile est remplacée par une seule couche de doublure avec des actionneurs liquides intégrés comme couche de contact », a déclaré Caroline Raine, co-auteur de l’étude. « Ces actionneurs sont conçus pour être gonflés à des pressions variables en fonction de l’anatomie du membre résiduel afin de réduire la douleur et de prévenir les escarres. »

À l’avenir, l’équipe canadienne espère améliorer le système afin qu’il redistribue la pression des zones du membre résiduel sensibles à la pression, comme la tête du péroné, vers d’autres zones plus capables de supporter la pression. L’espoir est que cette technologie rendra les prothèses plus confortables à utiliser et moins susceptibles de contribuer à des problèmes tels que les ulcères.

Étudier dans le magazine biofluides: Revêtement d’emboîture robotique souple microfluidique d’une prothèse vers une gestion dynamique de la pression de contact du membre résiduel et de la variabilité du volume.

De l’autre côté: Institut américain de physique

Delphine Perrault

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