Ministère français des Affaires étrangères : deux ressortissants français détenus en Iran
Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que deux ressortissants français avaient été arrêtés en Iran et que les autorités françaises étaient « pleinement mobilisées » pour assurer leur libération rapide.
Jeudi, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que deux citoyens français avaient été arrêtés en Iran et que les autorités françaises étaient « pleinement mobilisées » pour assurer leur libération rapide.
Une importante force syndicale identifiée lundi comme un responsable du syndicat des enseignants nommé Cecil Koehler et son partenaire. Elle a dit qu’ils étaient en voyage touristique en Iran dans le cadre des vacances de Pâques. Le syndicat a déclaré avoir appris les arrestations mercredi.
Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que son ambassadeur à Téhéran avait déjà tenté de joindre le couple depuis le consulat et que le chargé d’affaires de l’ambassade d’Iran à Paris avait été convoqué pour des éclaircissements. Le ministère n’a pas mentionné les accusations portées contre les Français.
Le gouvernement français a déclaré qu’il « condamne cette arrestation sans fondement » et « appelle à la libération immédiate des (ressortissants français) ».
L’Iran a condamné en janvier un autre ressortissant français, Benjamin Brier, à plus de huit ans de prison pour espionnage, pour avoir photographié des « zones réglementées » avec un drone en 2020 lors de ce qu’il a qualifié de visite touristique dans le nord du pays.
L’avocat de Brier avait allégué que son client était utilisé comme « monnaie d’échange » dans les négociations diplomatiques à l’époque entre l’Iran et les pays occidentaux sur le programme nucléaire de Téhéran.
Toujours en janvier, la justice iranienne a ordonné la réincarcération de l’universitaire franco-iranienne Fariba Adelkhah, qui avait été arrêtée en 2019, et qui a été autorisée un temps à purger une peine de cinq ans de prison en résidence surveillée. Elle a été accusée de « propagande contre le système politique de la République islamique » et de « collusion pour porter atteinte à la sécurité nationale ».