Macron est un ami, la Première ministre britannique Liz Truss décide
PRAGUE (Reuters) – Le Premier ministre français Liz Truss a déclaré jeudi que le président français Emmanuel Macron était un ami de la Grande-Bretagne, après avoir déclaré plus tôt cette année lors de sa campagne électorale pour devenir chef que le jury ne savait pas s’il était ami ou ennemi.
Truss s’exprimait à Prague lors du sommet inaugural du Groupe politique européen (EPC), une formule imaginée par Macron et réunissant les 27 membres de l’Union européenne avec 17 autres pays européens. Lire la suite
« C’est un ami », a déclaré Truss aux journalistes lorsqu’on lui a demandé si elle avait pris une décision à propos de Macron.
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Les deux dirigeants se sont rencontrés lors de pourparlers prévus peu de temps après sa suspension et ont convenu d’aller de l’avant avec un « agenda bilatéral renouvelé », selon un communiqué conjoint.
« Le président et le Premier ministre ont réaffirmé les relations fortes et historiques entre leurs deux pays », indique le communiqué, annonçant un accord pour la tenue d’un sommet franco-britannique en 2023 en France.
La relation historiquement complexe entre la Grande-Bretagne et la France s’est tendue depuis que la Grande-Bretagne a quitté l’Union européenne début 2020 et a alimenté des désaccords sur le contrôle des postes frontières et le flux de migrants par voie maritime de Calais vers le sud de l’Angleterre.
«Je travaille en étroite collaboration avec le président Macron et le gouvernement français et ce dont nous parlons, c’est de la manière dont le Royaume-Uni et la France peuvent travailler plus étroitement ensemble pour construire davantage de centrales nucléaires et pour s’assurer que les deux pays ont la sécurité énergétique à l’avenir, » dit Truss. « Nous sommes tous les deux très clairs: l’ennemi C’est Vladimir Poutine.
Ses premiers propos en août, tenus lors de la campagne électorale pour remplacer Boris Johnson au poste de Premier ministre, ont joué le rôle de la rivalité anglo-française et suscité les acclamations d’un parterre de membres du Parti conservateur au pouvoir sceptiques à l’égard de l’Union européenne.
Mais ils ont été accueillis par une merveilleuse réponse de Macron, qui a déclaré que la Grande-Bretagne était « une nation amie, quels que soient ses dirigeants, parfois malgré ses dirigeants ».
Les deux se sont rencontrés plus tard à New York, après que Truss soit devenu Premier ministre, où Macron a déclaré qu’il y avait une volonté de « réengager et d’aller de l’avant et de montrer que nous sommes des alliés et des amis dans un monde complexe ».
La déclaration commune publiée après la réunion de jeudi comprenait un engagement renouvelé à soutenir une centrale nucléaire en Angleterre construite par EDF en France, une affirmation de son engagement à soutenir l’Ukraine et une promesse de travailler plus étroitement pour lutter contre la migration transmanche.
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(Reportage de Sachin Ravikumar et William James); Montage par Mark Heinrich, Susan Fenton et Mark Porter
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