Economy

L’Europe en désaccord sur le rôle des énergies nucléaire et gazière dans l’avenir du système énergétique | Article – Marchandise

Jusqu’à présent, l’Europe est loin d’être unie dans son futur système électrique

Les idées maîtresses des scénarios de transition énergétique globale de la BNEF s’appliquent également aux continents et aux pays.

En Europe, l’accent est actuellement mis sur l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans les réseaux électriques et sur la préparation des carburants synthétiques comme source d’énergie de secours à partir de 2030 (scénario BNEF Énergies renouvelables avec carburants synthétiques).

Selon l’Agence internationale de l’énergie, les énergies renouvelables représentent 41 % du mix énergétique actuel de l’Europe, contre 24 % en 2010. Si cette tendance se poursuit, le gaz et le nucléaire joueront probablement un rôle limité à l’avenir.

Mais la question de savoir si les énergies renouvelables et les carburants synthétiques peuvent être la source d’énergie dominante dans une économie zéro est un problème débat houleux. La vérité est que les États membres conçoivent eux-mêmes les politiques qui façonneront les systèmes énergétiques du futur. Et ils sont loin d’être unis quand il s’agit du rôle des centrales nucléaires et à gaz.

En 2000, Allemagne Ils sont parvenus à un accord avec les exploitants des quatre centrales nucléaires pour fermer les centrales nucléaires du pays après qu’elles aient produit une certaine quantité d’électricité (Atomkonsens). Cependant, en 2011, peu après la catastrophe nucléaire de Fukushima, le Bundestag, le parlement fédéral allemand, a décidé de fermer rapidement huit centrales nucléaires et de fermer les neuf autres à des heures fixes (Atomostig). la Les trois dernières centrales nucléaires Il sera désaffecté fin 2022.

La nouvelle alliance a introduit l’objectif de fermer toutes les centrales électriques au charbon de 2038 à 2030. Les centrales électriques au gaz seront probablement nécessaires pendant l’élimination progressive des centrales électriques au charbon, de l’énergie nucléaire, du renforcement des capacités renouvelables et de la économie de l’hydrogène. À long terme, les centrales électriques au gaz devront également être supprimées pour atteindre une économie zéro. Ou, des techniques d’atténuation telles que la capture et le stockage du dioxyde de carbone devraient être installées.

La France Il adopte une position très différente. Le président Emmanuel Macron ce mois-ci Appeler Pour une « renaissance » et une « renaissance » de la filière nucléaire française vers une transition vers une économie neutre en carbone. Il visait à commencer la construction de six centrales nucléaires d’ici 2028 et a appelé à la possibilité d’en construire huit autres.

La France est une puissance nucléaire. A ce jour, un total de 56 centrales nucléaires assurent environ 70% de l’approvisionnement énergétique de la France. Mais la flotte est ancienne et actuellement 10 usines sont fermées pour maintenance, contre 17 en 2021.

Un nouveau réacteur est en construction dans la ville de Flamanville, au nord-ouest, mais il a rencontré des difficultés revers. Il devait être achevé en 2012 pour un coût de 3 milliards d’euros, mais il n’ouvrira pas avant au moins 2023, la facture s’élevant à près de 13 milliards d’euros.

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Beaumont-Lefebvre

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