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Les protestations montent en France contre l’abus des dispositions constitutionnelles pour défendre les réformes des retraites: Peoples Dispatch

Un mouvement de contestation à Paris le 6 juin 2023 (Photo : via La CGT)

Lors du 14e grand rassemblement depuis janvier, les travailleurs français sont descendus dans la rue à travers le pays le mardi 6 juin pour protester contre les réformes controversées des retraites adoptées avec force par le gouvernement dirigé par Emmanuel Macron qui a relevé l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. des syndicats Travaillistes et partis de gauche de la coalition Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), ainsi que divers groupes de jeunes. Selon les estimations des syndicats, plus de 900 000 personnes ont pris part aux manifestations dans 250 lieux différents. Environ 300 000 personnes ont manifesté rien qu’à Paris, dénonçant les réformes impopulaires des retraites. Les syndicats protestataires ont exprimé leur soutien à un projet de loi présenté par des groupes d’opposition à l’Assemblée nationale française qui appelle à annuler les réformes des retraites. Le projet de loi devrait être voté le 8 juin.

La réforme des retraites annoncée par le Premier ministre français Elisabeth Borne le 10 janvier stipulait que l’âge de la retraite serait relevé progressivement de 62 à 64 ans au rythme de trois mois par an du 1er septembre 2023 à 2030. De plus, les travailleurs devront le faire. Travailler pendant 43 ans au lieu de 42 pour une retraite à taux plein. Le 16 mars, le gouvernement a utilisé l’état d’urgence moyens de subsistance L’article 49.3 de la Constitution française pour contourner le vote final sur le projet de loi à l’Assemblée nationale et adopter la loi de modification du financement de la sécurité sociale de 2023 au milieu d’une forte opposition de la NUPES et de la classe ouvrière française. gouvernement étroitement Survécu Une motion de censure a été déposée par l’opposition le 20 mars au sujet du projet de loi. Deux demandes ont été déposées par des partis d’opposition pour organiser un référendum sur le relèvement de l’âge de la retraite rejeter par le Conseil constitutionnel français.

Désormais, les opposants aux réformes, dont la coalition NUPES, poussent un projet de loi présenté par le groupe parlementaire Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) pour abroger la loi. Cependant, le président de l’Assemblée nationale a laissé entrevoir la possibilité d’invoquer l’article 40 de la Constitution française pour rejeter cette loi. En vertu de l’article 40, aucune proposition ou modification faite par des parlementaires qui réduirait les recettes ou augmenterait les dépenses publiques n’est autorisée. Le pouvoir discrétionnaire de déterminer la recevabilité d’un projet de loi pour ces motifs appartient actuellement au président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Eric Cockerell, un député de la gauche La France Insoumise (LFI).

dans ce déclaration Le 31 mai, l’UGTT a dénoncé l’abus par le gouvernement des outils constitutionnels pour défendre ses réformes anti-ouvrières des retraites.

Astor Abel

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