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Les premiers embryons de mammifères ont déjà été cultivés dans l'espace

Les embryons de souris peuvent atteindre un stade précoce de développement dans l’espace

Une expérimentation menée en 2021 a soumis plusieurs centaines de congélateurs Embryons à deux cellules Des souris décongelées et grandissant pendant quatre jours sur la Station spatiale internationale. Parmi les dizaines d’embryons revenus sur Terre, environ un quart ont formé des amas de cellules saines appelés blastocystes.

Les résultats suggèrent que les radiations et l’apesanteur dans l’espace ne constituent peut-être pas des obstacles directs à la reproduction des mammifères. La nouvelle recherche n’isole qu’une partie du processus complexe de reproduction et d’évolution. Le blastocyste se forme généralement après la fécondation et s’implante dans l’utérus avant de se transformer en placenta et en embryon.

Le résultat était prometteur pour les biologistes. Les embryons de souris sont les premiers embryons de mammifères que les chercheurs ont cultivés en dehors de la Terre. Il s’agit d’une étape importante dans la compréhension de la manière dont l’espace affecte la reproduction humaine. D'autres expériences incluaient des animaux tels que des salamandres, des poissons et des cailles.

Que savons-nous?

Les conditions dans l’espace sont particulièrement nocives pour les premiers stades de reproduction chez la souris. Lors d'expériences précédentes, les animaux étaient Très stressé, pour l'accouplement. Des études menées sur des œufs de rongeurs ont montré qu'ils accumulent plusieurs mutations dues à… Fort rayonnement. Cependant, le sperme lyophilisé est resté viable après un séjour de six ans sur la station spatiale.

Pour surmonter ces défis, les biologistes amènent des embryons à deux cellules dans la Station spatiale internationale. Un dispositif créé spécifiquement pour l’expérience retient les cellules fragiles en développement. Une fois l’expérience terminée, les cellules sont renvoyées sur Terre pour analyse. Sur les 360 échantillons, 72 ont survécu au voyage. 17 d’entre eux ont été développés en Blastocyste normal. Les cellules saines se répliquent et acquièrent avec succès de nouvelles identités telles que des tissus fœtaux ou des progéniteurs placentaires.

Polissage pour réussir

De futures modifications de la procédure peuvent augmenter les chances de succès. L’absence de conditions totalement stériles dans l’expérience spatiale a probablement exacerbé la mort cellulaire.

Le blastocyste ne peut pas survivre longtemps en dehors de l’utérus, c’est pourquoi l’expérience a été conçue pour ne durer que quelques jours. On ne sait pas exactement comment les cellules fonctionneront à mesure que l’évolution se poursuit. Dans de futures expériences, l’équipe transplantera toutes les cellules embryonnaires viables chez des souris pour voir comment fonctionne le processus.

Les chercheurs sont particulièrement intéressés à tester davantage l’effet Microgravité Sur le placement des différentes cellules dans le blastocyste. Dans la nouvelle étude, les trois quarts des précurseurs embryonnaires semblent s’installer au bon endroit. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement l’effet des conditions sur les cellules en développement.

Delphine Perrault

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