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Taïwan suit l’exemple de la Chine et demande à rejoindre l’accord commercial CPTPP

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L’ancien premier ministre John Key après avoir signé le prédécesseur du PTPGP, Partenariat transpacifique, à Auckland 2016. Photo/Nick Reed

Moins d’une semaine après que la Chine a demandé à rejoindre le Partenariat transpacifique global et progressif (CPTPP), Taïwan a fait de même.

Le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce a confirmé avoir reçu une demande officielle du territoire douanier distinct de Taïwan, Penghu, Kinmen et Matsu, qui est souvent abrégé en Taipei chinois.

Territoire douanier est le terme utilisé par l’Organisation mondiale du commerce qui a accepté Taïwan dans les semaines suivant l’acceptation de la Chine en décembre 2001.

C’est également le terme que la Nouvelle-Zélande utilise dans son accord de libre-échange avec Taïwan – signé en 2013, cinq ans après l’accord de libre-échange Nouvelle-Zélande-Chine.

La Chine promeut une politique « d’une seule Chine », ce qui signifie qu’elle considère Taïwan comme une province chinoise et qu’une condition préalable aux relations diplomatiques avec la Chine est qu’elle ne considère pas Taïwan comme un pays.

La Chine a soumis jeudi dernier sa candidature au CPTPP à la Nouvelle-Zélande, qui gère le secrétariat du CPTPP.

L’accord, anciennement connu sous le nom de TPP, est un accord commercial entre 11 pays – à l’exclusion des États-Unis – et a été signé en 2018 après 10 ans de négociations.

La Grande-Bretagne a demandé à rejoindre le CPTPP en février de cette année et chaque nouveau membre nécessite l’approbation de toutes les parties : Nouvelle-Zélande, Singapour, Brunei, Chili, Pérou, Australie, Vietnam, Malaisie, Canada, Mexique et Japon.

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Application britannique en cours. Le Comité CPTPP est l’organe qui décidera s’il y a lieu de traiter les deux prochaines candidatures et est présidé par le Japon cette année.

Il présidera Singapour l’année prochaine et la Nouvelle-Zélande en 2023.

Le secrétaire au Commerce, Damien O’Connor, a publié une déclaration en février saluant la demande britannique, mais est resté silencieux sur les demandes de la Chine et de Taïwan.

Lothaire Hébert

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