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Les espoirs d’un vaccin contre la maladie d’Alzheimer renforcés par le succès des essais sur les animaux

Une nouvelle étude suggère qu’un vaccin contre la maladie d’Alzheimer pourrait être une possibilité.

Des scientifiques des États-Unis et d’Allemagne ont récemment mené des expérimentations animales pour ralentir et même inverser l’apparition de la maladie, et les résultats sont passionnants.

L’expérience a réussi à inverser la perte de mémoire chez les souris, dont la structure neuronale est similaire à celle des humains.

Les scientifiques à l’origine de cette percée souhaitent passer aux essais sur l’homme, mais ils soulignent qu’il reste encore du travail à faire.

Le vaccin entraîne le système immunitaire à combattre la protéine bêta-amyloïde collante qui inhibe les connexions entre les cellules nerveuses et se trouve couramment dans le cerveau des personnes atteintes de démence.

Le vaccin et le nouvel anticorps produits dans cette étude ciblent différentes formes solubles de la protéine bêta-amyloïde, qui peuvent être nocives pour les cellules cérébrales saines.

Les chercheurs ont adapté un anticorps, appelé TAP01, pour s’assurer que la campagne de vaccination n’était pas rejetée par le système immunitaire.

Ils ont été surpris de constater que la protéine se replie sur elle-même, formant une forme d’amyloïde plus nocive.

L’anticorps et le vaccin ont tous deux restauré la fonction neuronale dans le cerveau et augmenté le métabolisme du glucose dans le cerveau, et les résultats indiquent que les souris ont retrouvé la fonction de mémoire.

Le co-auteur, le professeur Mark Carr, de l’Université de Leicester, a déclaré : « Si ces résultats sont reproduits dans des essais humains, ils pourraient être transformateurs.

« Cela ouvre la possibilité non seulement de traiter la maladie d’Alzheimer, mais aussi d’une vaccination potentielle contre la maladie avant l’apparition des symptômes. »

Le professeur Thomas Bayer, du Centre médical universitaire de Göttingen, a déclaré : « Dans les essais cliniques, aucun des traitements potentiels qui dissolvent les plaques amyloïdes dans le cerveau ne s’est avéré très efficace pour réduire les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Certains se sont même révélés négatifs. Effets secondaires. »

Nous avons donc décidé d’adopter une approche différente.

« Nous avons identifié un anticorps chez la souris qui neutralise les formes tronquées de bêta-amyloïde soluble mais ne se lie pas aux formes normales de la protéine ou aux plaques », a-t-il conclu.

Delphine Perrault

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