Les Émirats arabes unis et la France travaillent ensemble sur des programmes spatiaux pour atteindre des objectifs communs
DUBAI – Philippe Baptiste, président du Centre national d’études spatiales (CNES), a déclaré aujourd’hui que les Émirats arabes unis et la France « créent de nouveaux liens » en travaillant ensemble sur des programmes spatiaux complexes pour atteindre des objectifs scientifiques communs.
S’exprimant lors du Sommet mondial des gouvernements (WGS2022), le chef du Centre national français d’études spatiales a expliqué que la coopération avec les Émirats arabes unis dans le cadre de la mission lunaire des Émirats arabes unis et d’autres programmes spatiaux était une « source de fierté » pour la France.
Baptiste a déclaré : « Nos pays forgent des relations plus étroites grâce à la coopération spatiale. Nous résolvons ensemble des problèmes techniques et partageons des données avec des équipes scientifiques internationales. Nous avons travaillé ensemble pour concevoir de nouvelles méthodes de travail plus flexibles et rationalisées tout en apprenant à prendre des risques ».
La mission Lunar Emirates, qui comprend des partenariats internationaux avec des pays comme la France et le Japon, verra les Émirats arabes unis devenir le quatrième pays à faire atterrir un vaisseau spatial sur la Lune. La mission devrait être lancée en octobre 2022 et faire atterrir un véhicule sur la lune au premier trimestre 2023.
Soulignant les partenariats internationaux impliqués dans la mission, le Dr Hamad Al Marzouqi, chef de projet de la mission lunaire Emirates au Centre spatial Mohammed bin Rashid (MBRSC), a déclaré : « Le véhicule Rashid est à un stade avancé de développement, et il a a été conçu pour Une équipe émiratie acceptée mais sera envoyée sur la lune à bord d’un vaisseau spatial japonais.
Il a ajouté : « Il est rentable de construire une technologie pour la Lune, qui est plus proche de la Lune et plus accessible. La mission lunaire facilitera non seulement des missions plus ambitieuses, mais contribuera également à faciliter le développement technologique.
Selon Adnan Al Rayes, directeur de Mars 2117 au MBRSC, la mission a été positionnée comme une plate-forme de coopération internationale et s’inscrit dans l’agenda mondial du secteur spatial, qui comprend l’envoi d’humains sur Mars.
Il a également indiqué que la mission Emirates Lunar aidera à combler les lacunes techniques et de connaissances nécessaires à l’humanité pour mener à bien une mission habitée vers la planète rouge.
L’objectif de la mission est d’étudier divers aspects de la surface de la lune, tels que les propriétés thermiques. Il s’agit de mener une série de mesures et de tests qui élargiront la compréhension humaine du plasma lunaire, des photoélectrons et des particules de poussière au-dessus de la partie éclairée de la surface lunaire.
Le projet vise à ouvrir la voie à des découvertes pouvant contribuer au développement de sciences et technologies spécialisées de haute précision dans le secteur spatial.