Les discussions continuent à rechercher un accord sur les subventions agricoles en Europe
Les discussions sur l’avenir des subventions agricoles massives de l’UE ont pris plus de temps jeudi, alors que les négociateurs se disputaient leur volonté de changer les règles pour soutenir les petits agriculteurs et rendre l’agriculture plus verte.
L’Union européenne approche de la fin d’une lutte de trois ans pour réformer sa politique agricole commune (PAC), qui représentera près d’un tiers du budget 2021-2027 de l’Union européenne. Le syndicat prévoit de dépenser 387 milliards d’euros pour les paiements aux agriculteurs et le soutien au développement rural, les nouvelles règles entrant en vigueur à partir de 2023.
Les négociations entre les États membres de l’UE et le Parlement européen sur la nouvelle politique agricole commune devaient s’achever mercredi. Mais avec la persistance du fossé entre les deux parties, les pourparlers vont maintenant reprendre jeudi après-midi et pourraient se poursuivre jusque tard dans la nuit.
Les réformes visent à détourner de l’argent des grandes entreprises pour soutenir les petites exploitations et à lutter contre 10% des gaz à effet de serre de l’Union européenne émis par le secteur agricole.
Parmi les problèmes non résolus, il y a combien d’argent devrait être consacré aux «programmes environnementaux» pour protéger l’environnement, comme l’agriculture biologique ou la réhumidification des tourbières pour absorber le dioxyde de carbone.
Le Portugal, qui représente 27 États membres dans les négociations, a proposé que 22% des paiements aux agriculteurs soient utilisés pour ces régimes à partir de 2023 et 25% à partir de 2025.
Lors d’une réunion des ministres de l’Agriculture mercredi soir, des pays dont la France et l’Irlande ont déclaré que cela allait dans la bonne direction, mais se sont opposés à ce qu’un pourcentage change au fil du temps.
Plusieurs pays ont également rejeté une contre-proposition du Parlement, qui exigeait une part 30% plus élevée des paiements pour les programmes environnementaux d’ici 2027.
« Le paquet du Parlement est un autre pas en arrière », a déclaré le ministre irlandais de l’Agriculture Charlie McConnalough.
Les militants pour le climat affirment que les plans manquent d’engagements stricts de réduction des émissions et pourraient permettre à la majeure partie de la PAC de continuer à soutenir l’agriculture industrielle.
D’autres différends persistent sur les règles de transfert des subventions des grands propriétaires fonciers et des entreprises, y compris un éventuel engagement des États à redistribuer une partie des fonds de la PAC aux petites exploitations.
Les négociateurs discuteront également des normes d’importation, afin de garantir que les agriculteurs européens ne soient pas affaiblis par des produits importés de pays aux normes environnementales plus faibles.
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