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Le président sud-africain dénonce les « sales tours » dans le scandale des cambriolages

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Le Cap (AFP) – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré jeudi qu’il avait été victime de « sales tours » dans un scandale de cambriolage dévastateur, tandis qu’une opposition bruyante l’a secoué au parlement.

La semaine dernière, Ramaphosa a été accusé d’avoir soudoyé des voleurs pour dissimuler un vol à son domicile dans sa ferme en février 2020, au cours duquel ils ont volé environ 4 millions de dollars en espèces.

« Ces derniers jours, nous avons vu ceux qui ont le plus à perdre dans la lutte contre la corruption recourir à de sales tours et à l’intimidation pour tenter de nous faire reculer », a-t-il déclaré dans un discours sur le budget.

« Mais nous n’hésiterons pas. Nous ne coderons pas. Nous terminerons ce que nous avons commencé », a déclaré Ramaphosa dans un discours boycotté par les boycotteurs.

Ramaphosa est un ancien syndicaliste qui est devenu un homme d’affaires extrêmement prospère dans l’Afrique du Sud post-apartheid avant d’entrer en politique.

Il a pris ses fonctions en 2018, s’engageant à éradiquer la corruption qui a caractérisé la présidence de son prédécesseur Jacob Zuma.

L’ancien chef du renseignement sud-africain, Arthur Fraser, a déclaré à la police la semaine dernière que des voleurs s’étaient introduits dans la ferme de Ramaphosa Phala Phala, dans le nord-est du pays, trouvant 4 millions de dollars en espèces cachés dans des meubles.

Fraser a déclaré que Ramaphosa avait caché le vol à la police et aux autorités fiscales.

Au lieu de cela, selon Fraser, Ramaphosa a orchestré l’enlèvement et l’interrogatoire des voleurs, puis les a soudoyés pour se couvrir.

Une députée de l'opposition de gauche Economic Freedom Fighters (EFF) a été expulsée de la session parlementaire après avoir tenté de perturber le discours de Ramaphosa
Une députée de l’opposition de gauche Economic Freedom Fighters (EFF) a été expulsée de la session parlementaire après avoir tenté de perturber le discours de Ramaphosa Roger BoschAFP

Ramaphosa a admis le vol mais est sceptique quant au montant et affirme que l’argent provient de ventes légitimes de jeux sur sa ferme.

Il a nié l’enlèvement et la corruption signalés, affirmant qu’il avait signalé le vol à la police après en avoir pris connaissance.

Ramaphosa rencontrera les membres du parti lors d’une conférence en décembre au cours de laquelle il pourrait évincer le Congrès national africain au pouvoir du poste le plus élevé.

Le haut responsable sud-africain de la lutte contre la corruption a ouvert un dossier dans cette affaire.

Astor Abel

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