Le grand français Olivier Magny a renvoyé les All Blacks avant le match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby
C’est l’horreur! La légende du rugby français Olivier Magny a allumé la mèche samedi lors du match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby en qualifiant les All Blacks d’Ian Foster de « les plus faibles de l’histoire » avant leur affrontement contre les hôtes au Stade de France.
À l’opposé du ton respectueux affiché par les joueurs et entraîneurs français actuels avant le choc très attendu du Groupe A à Paris – clairement conscients de la folie d’une piqûre d’ours – l’ancien attaquant, double champion du monde pour la France et au total 89 sélections, n’a pas fait preuve d’une telle retenue.
Compétiteur tenace, Magne était un membre clé de l’équipe de 1999 qui a éliminé Jonah Lomu et les All Blacks de la Coupe du monde lors d’un retour en demi-finale de tous les temps. Il était également titulaire régulier de l’équipe de la RWC 2003 qui a perdu 40-13 contre les Néo-Zélandais lors des barrages pour la troisième place à Sydney.
Écrivant dans sa chronique à Médio Olympiquel’actuel patron de 50 ans n’a pas hésité à dresser son bilan des All Blacks dirigés par Ian Foster, notant notamment leur défaite record 35-7 contre l’Afrique du Sud, deux semaines seulement après leur choc de Coupe contre la France.
Il s’agissait de la première défaite des Néo-Zélandais en 2025, après leur qualification pour le Rugby Championship, tandis que les Français ont partagé les matches contre l’Écosse avant de devancer les Fidji et l’Australie lors de leurs deux derniers matches de préparation.
« Pour moi, les trois grands de cette Coupe du Monde sont la France, l’Afrique du Sud et l’Irlande », écrit-il. « Je suis particulièrement inquiet pour cette équipe de Nouvelle-Zélande. Quand je vois le niveau dont la France est capable pendant 80 minutes contre l’Australie… cette première ouverture pourrait être difficile pour les All Blacks. »
Magney juxtaposait la victoire 47-17 de la France sur les Wallabies au Stade de France pour mettre fin aux préparatifs avec l’effondrement des All Blacks contre les Boks lorsque le carton rouge de Scott Barrett les a effectivement fait dérailler.
« La performance de l’Afrique du Sud contre la Nouvelle-Zélande est d’une grande importance pour le monde du rugby », a-t-il ajouté.
« Maintenant, cette équipe des All Blacks n’est-elle pas la plus faible de l’histoire ? Je me demande. Vraiment. Je pense que la victoire de la Nouvelle-Zélande au championnat de rugby était une imposture. »
L’entraîneur adjoint des All Blacks, Scott McLeod, s’est montré plus confus qu’offensif lorsqu’on l’a interrogé sur les assurances de Magny lors de la préparation à Lyon cette semaine, admettant qu’il n’avait pas vu le signal de première main.
Mais il a précisé que les All Blacks ne s’appuient pas sur les critiques « externes » qui les motivent avant un match important comme le match d’ouverture de la Coupe du monde contre les hôtes favoris devant un Stade de France à guichets fermés.
« Nous sommes très heureux », a déclaré l’entraîneur défensif des All Blacks. « Nous avons suffisamment de choses pour nous motiver : la dernière fois que nous avons joué ici (défaite 40-25), notre dernier match contre l’Afrique du Sud et le premier match de Coupe du Monde.
« Ce sont les choses sur lesquelles nous nous concentrons, et je suis tellement content que nos joueurs ne puissent pas [read] Français. Nous n’utiliserons pas cette histoire pour nous motiver. Nous avons nos propres choses intérieures qui nous passionnent.
McLeod a reconnu que la défaite de 2021 face aux Français et, plus évidemment, la récente défaite de Box, avaient offert de nombreuses leçons aux Néo-Zélandais avant leur tentative de remporter seulement un deuxième titre mondial à l’étranger.
« Nous avons passé pas mal de temps en Allemagne pour nous qualifier [the Twickenham defeat] Et regardez ce que nous aurions pu faire de mieux. La réponse à la décision a été sans appel. Cependant, il s’agissait des grands espaces autour de la ligne et de la façon dont nous avons réagi à certaines tactiques mises en place par les Sud-Africains, ainsi que de ce à quoi nous ne nous sommes pas adaptés, tant au sein qu’autour de la défense.
MacLeod a déclaré que c’était « à peu près la même chose » en ce qui concerne ce qu’ils attendaient du numéro trois mondial, la France.
« Ils ont un grand groupe de joueurs très mobiles et habiles. Ils sont très bons dans le pilotage mais aussi dans la manipulation de leur alignement. J’espère donc que le travail que nous avons fait nous a renforcés là-bas et que nous sommes prêts pour cela.
« D’un autre côté, lorsqu’ils utilisent le ballon, leur habileté, leur habileté, leur capacité à voir l’espace, à y passer, à y courir, à y donner un coup de pied… nous respectons beaucoup cela et nous avons vraiment travaillé dur pour ça. »
Mais Macleod a lui-même réalisé les meilleurs gestes, indiquant clairement que les Français étaient sur le point de faire face au facteur pression et de disputer la Coupe du Monde à domicile avec des attentes aussi élevées.
« Le sentiment que nous avons eu à l’entraînement ces derniers jours, et je pense que la défaite contre eux la dernière fois, la performance contre l’Afrique du Sud et le match d’ouverture se sont tous combinés pour créer un sentiment fort pour ce match. C’est un domaine dans lequel nous prospérons. et nous l’adorons », a-t-il ajouté.
« Mais certains joueurs connaissent aussi la pression de disputer une Coupe du Monde à domicile. Nous sommes sûrs que la France la ressentira. L’occasion va donc être immense. »